Dans ma cabane ... (ft. Red)

MESSAGES : 22 ARRIVÉ : 08/11/2015

Dans ma cabane

ft. Red Bullet

«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison... mais une cabane! »

Encore une nuit blanche, planquée derrière la porte de cette cabane abandonnée qu'elle avait trouvé par hasard. Dakota était épuisée par ces courtes nuits et cette angoisse incessante de tomber sur un rôdeur. Voir pire, sur des humains malveillants qui en voudraient à ses maigres vivres ou à sa vie.

Cela faisait des semaines qu'elle errait de planques miteuses en abris de fortune. Des semaines qu'elle espérait un retour de son collègue mais l'espoir, même si elle s'y accrochait ardemment, la rendait plus dingue qu'autre chose.

A l'aube, elle avait finalement renoncé à dormir. Regardant par l'un des trous béants de la cabane branlante, elle observait le jour se lever dans cette forêt brumeuse. Soudain elle hurla en se reculant, un zombie venait d'apparaitre dans son champ de vision et commençait déjà à geindre en frappant sur la façade.

"Dégage saleté de mort-vivant !!!!! J'en ai marre de voir vos tronches déconfites. J'ai envie de voir un humain bien vivant pour une fois..."termina-t-elle dans un sanglot.

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MESSAGES : 60 ARRIVÉ : 06/11/2015 LIEU : Toujours en mouvement

In this world, you kill or you die... Or you die and you kill.
Oh you poor little thing ••• Il était debout depuis la moitié de la nuit et n'avait pas arrêté de marcher. Avec sa démarche lente et gauche, les cernes violettes en dessous de ses yeux vitreux et la boue séchée qui collait à ses vêtements, Red ressemblait plus à un fossoyeur qu'à autre chose. En fait, le camp qu'il avait établi avait été assailli par un petit groupe de ces créatures et il avait dû fuir en prenant ce qu'il pouvait. Dans la précipitation, il avait d'ailleurs cassé son arc, ce qui le mettait dans une mauvaise posture car la chasse serait alors beaucoup plus difficile sans. A midi je m'arrêterai, je pense que je serais assez éloigné d'eux pendant un moment, se dit-il en son for intérieur. Le rouquin était épuisé, il en avait assez d'errer sans but - si ce n'est seulement celui de survivre. Quand est-ce que ces fichus fossoyeurs finiront par pourrir complètement et le laisser tranquille ? Est-ce que tout cela avait une fin ? Ou bien fallait-il que l'espèce humaine toute entière disparaîsse ? Etant seul depuis des mois, ces questions tournaient en boucle dans sa tête. Lui-même avait cette impression de tourner en rond. Et maintenant, il n'avait toujours pas de réponse.

Le jeune garçon fut coupé dans ses pensées lorsqu'il entendit les grommellements d'un fossoyeur qui tapait dans quelque chose de solide, tout près. Puis le cri désespéré d'une femme transperça presque ses tympans, Red regarda autour de lui et se dirigea vers la source de tout ce vacarme. En fait, il espérait plus prendre les ressources de cette personne qui s'était sûrement laissée mordre dans un moment d'inattention. C'est que vivre dans un monde de revenants affamés et ne pas faire attention à ses fesses, ça ne pardonnait pas.
Red s'avança rapidement vers le fossoyeur et lui planta sa dague dans la nuque, il tomba net. Le rouquin entendait d'ici le souffle accéléré de l'inconnue à l'intérieur, il se doutait qu'elle était seule. Ou bien alors ses compagnons étaient inutiles s'ils ne pouvaient s'occuper d'un seul mort-vivant.

▬ Tu... Tu peux sortir, je l'ai tué, enfin..., fit-il d'une voix éraillée, ça faisait très longtemps qu'il n'avait pas parlé à quelqu'un - enfin, techniquement c'était une porte -, d'habitude, il préférait éviter les gens qu'il croisait.

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MESSAGES : 22 ARRIVÉ : 08/11/2015

Dans ma cabane

ft. Red Bullet

«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison... mais une cabane! »

Les grognements du zombies se firent plus pressant, plus menaçant puis d'un sel coup plus rien... Comme si elle regardait la télévision et qu'on avait appuyer sur "mute". Elle sursauta lorsqu'elle entendit une voix. Un homme venait de s'occuper du zombie. Elle regarda par le trou béant dans la facade et vit un jeune homme roux.
"Merci de l'avoir re-tué!"dit-elle reniflant.
Elle s'essuya le visage couvert de larmes et de morve mais aussi de poussière. Pour le côté glamour, on repassera. Mais elle ne faisait plus attention à son apparence depuis belle lurette. Elle n'avait pas vu d'humain depuis au moins un mois, même si elle avait toujours l'impression qu'on la suivait.
D'ailleurs elle ne savait pas si elle devait ouvrir la porte ou non: était-ce lui qui la suivait depuis des jours? Pourquoi avoir tué ce zombie? Voulait-il quelque chose en retour? Elle n'avait pas l'intention d'ouvrir la porte, pas avant d'en savoir un peu plus sur ce bon samaritain.
"J'vais rester à l’intérieur pour l'instant. Moi c'est Dakota et toi? Tu fais quoi par ici?"

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MESSAGES : 60 ARRIVÉ : 06/11/2015 LIEU : Toujours en mouvement

In this world, you kill or you die... Or you die and you kill.
Oh you poor little thing ••• La femme calfeutrée dans son abri le remercia en reprenant sa respiration, on aurait dit elle venait de pleurer ou justement, s'en retenait. Red fut pris d'un élan de compassion pour cette inconnue, elle semblait bouleversée et avait décidement besoin d'aide puisqu'elle ne pouvait se débarasser d'un seul fossoyeur par elle-même... Si elle est aussi vulnérable que je le pense, c'est qu'elle a dû avoir quelqu'un pour la protéger depuis le début de l'apocalypse..., se dit-il alors, un peu inquiet de voir débarquer cette personne croyant qu'il lui voulait du mal. Evidemment, le rouquin ne lui ferait rien à moins qu'elle ne soit pas dotée des mêmes bonnes intentions que lui. Dans ce cas-là, il n'y réfléchirait certainement pas deux fois !
Cependant, Red n'en avait clairement pas l'envie. En fait, il ne serait même pas contre un peu de compagnie tellement il en avait assez de vivre en solitaire apeuré par le moindre bruit suspect.

▬ J'vais rester à l'intérieur pour l'instant. Moi c'est Dakota et toi ? Tu fais quoi par ici ? demanda-t-elle nerveuse, après un moment de silence.

Le jeune vagabond poussa un soupir de soulagement. En vérité, ça l'arrangeait plutôt bien qu'elle ne veuille pas sortir tout de suite parce qu'il ne se sentait pas vraiment prêt à être près d'elle, enfin il ne savait plus vraiment comment réagir en face de quelqu'un. De plus, le fait qu'elle ne veuille pas le voir non plus signifiait qu'elle se méfiait de lui, voir peut-être même un peu peur, et donc qu'elle ne tenterait à priori rien contre lui. Red se décalla de la porte puis se laissa s'assoir, décontracté, le dos contre les planches de bois.

▬ Je m'appelle Red. Eh bien comme toi je pense, je cherche un nouvel abri, l'ancien a été détruit par des fossoyeurs. Sinon je survis, le rouquin fut assez surpris de sa propre assurance, il se sentait étonnement calme, de plus en plus convaincu que l'autre ne représentait aucune menace pour qui que ce soit.

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MESSAGES : 22 ARRIVÉ : 08/11/2015

Dans ma cabane

ft. Red Bullet

«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison... mais une cabane! »

Dans le silence pesant de l'aube, elle l'entendit soupirer, bouger puis elle sursauta légèrement lorsqu'elle entendit un léger bruit sourd provenant de la porte de la cabane. Elle comprit qu'il avait du s'asseoir contre le bois humide lorsqu'elle l'entendit parler.

Elle l'écouta parler et se détendit aussitôt, ravie de pouvoir entendre autre chose que des grognements inhumain. Rien ne valait une discussion entre deux humains bien vivants pour égayer une journée.

Malgré la tension qui se relâchait peu à peu dans ses épaules, la jeune femme n'était pas rassurée pour autant. Elle était enfermé dans une cabane branlante, dans l'incapacité de franchir le seuil sans que ce fameux Red ne la voit ou pire qu'il n'essaye de la tuer... Elle secoua la tête comme pour chasser ses horribles pensées de son cerveau puis continua à discuter calment:

"Quand tu parles de Fossoyeurs, tu veux parler des zombies? Des morts-vivants? C'est drôle tout les surnoms que j'ai pu entendre depuis le début de l'épidémie. Rôdeurs, marcheurs..."

Elle se mit soudain à rigoler comme une gamine, incapable de s'arrêter. Ses sauts d'humeurs devenaient de plus en plus fréquents.

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MESSAGES : 657 ARRIVÉ : 06/10/2015 LIEU : Atlanta - À la prison

Coucou ♥
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