Deux femmes, deux sabres [Pv Michonne ]

Sujet: Deux femmes, deux sabres [Pv Michonne ] Mer 28 Oct 2015 - 14:22

Un peu de shopping ?
Nous pouvions retrouver notre étudiante d'origine nippone, ce matin, dans un centre commercial abandonné... Bon, pas de soldes ou de promotions intéressante à vue de nez, mais une chance, de trouver peut-être des conserves, des vêtements encore en état ou des médicaments.

La survivante...
Marchait à pas de velours dans l'enceinte commercial de taille moyenne... Un centre commercial silencieux, c'est plutôt creepy tant nous sommes habitués au brouhaha continue des clients. Megumi, rasait les murs décrépit, marchant de temps à autres sur des affiches tombés à cause de l'humidité. Elle était sur des gardes, sa main sur la poignée de son sabre, c'est bien le seul qui ne lui a pas fait défaut depuis... La fin et le début de cette ère chaotique.

Le souffle court.
Notre chat sauvage passait devant les boutiques de cosmétique et se mit à observer un plan du bâtiment... Mémorisant les issues de secours, et les emplacements précis des magasins qu'elle cherche. Dans le passé, probablement que personne ne prêtait attention à ce genre d'affiche, aujourd'hui, c'est précieux de savoir où on est, où on va, car... On peut ne pas revenir.

Elle avait repéré la supérette.
Et comme une ombre, elle fila à travers le large couloir. Il fallait descendre d'un niveau, et le magasin d'alimentation était à 20 mètres sur la droite. Megumi descendit des escalators qui ne fonctionnaient plus. Puis, dans l'obscurité du bâtiment qui avait pour seul puit de lumière, le hall central... Elle entendit des gémissements tapis dans l'obscurité.

Elle déglutit.
Plissant les yeux et observant avec attention autours d'elle pour trouver qui était l'humain périmé... Enfin, si il était seul. Plus doucement encore, elle avança vers sa destination, et enfin, la supérette montrait le bout de son nez. Elle était dans le même état que le reste, moisi... Et une odeur pestilentielle s'en échappait, mêlant aliment moisi et surtout... La mort. Le jour de la catastrophe, beaucoup de personnes ont du penser trouver refuge ici... C'était probablement une erreur, même si l'idée d'avoir toute la nourriture pour tenir des lustres étaient très alléchante, mais à quel prix ?

Megumi entrait.
Le souffle court et toujours cette pression dans son corps, qui la faisait réagir au quart de tout si le moindre danger se présentait. Lentement, sûrement, sans un bruit... C'était ça l'astuce... Se précipiter mène souvent à la catastrophe.

Enfin...
Le rayon des conserves se présentait à elle, il avait été dévalisés par d'autres survivants... Elle allait devoir fouiller un peu pour y trouver quelque chose de valable et comestible.

Il n'y a pas une minute à perdre !

MESSAGES : 262 ARRIVÉ : 07/10/2015

Le temps passait lentement depuis le début de l'épidémie. Il fallait croire que depuis la mort de son partenaire, de son frère et son fils, Michonne trouvait en ce nouveau monde quelque chose de très solitaire. Elle n'arrivait pas à rejoindre un groupe, préférant agir seule. Elle avait déjà fait la rencontre de plusieurs personnes, mais jusqu'à présent, la seule chose qu'elle avait retenu de ce périple était qu'en situation de crise comme ils vivaient désormais, les êtres humains pouvaient s'avérer très dangereux. Tout le monde cherchait qu'à survivre sans se soucier de son prochain. Par chance, Michonne ne faisait pas partie de ce groupe, elle cherchait à aider plus que tout.

Aujourd'hui, son plus grand problème, c'était de manger. Les barres tendres qu'elle trimbalait dans son sac depuis quelques jours venaient d'être écoulés et Michonne n'avait presque plus rien à se mettre sous la dent. La noire espérait dégoter quelques trucs pour se nourrir dans ce grand centre commercial dont son exploration ne fut guère faite depuis son arrivée dans le secteur.

Laissant ses deux rôdeurs à l'entrée, la femme décida d'explorer en solitaire, elle savait se défendre et de ce qu'elle voyait, il ne semblait pas avoir trop de créature dans les alentours. Enfin, elle l'espérait. Maintenant son arme bien en main, la femme se plongea dans le coeur de ce centre commercial autrefois très convoité. Une petite dizaine de minutes de marche passa et la dame entra dans une boutique qu'elle fouilla quelque peu. Michonne Reyes savait parfaitement que les boutiques près de l'entré seraient les plus vides. C'est en reprenant chemin qu'elle entendit un vacarme plus prononcé. Des rôdeurs... aucun doute. La femme au katana avança et tourna chemin pour voir au bout du couloir une bande de rôdeur prit à travers une grille de métal qui avait sans doute été fermé pour empêcher les clients de passer dans cette section du magasin. Ne fallait plus qu'espérer qu'elle ne cède pas. La femme décida de continuer son chemin jusqu'à l'épicerie. Une odeur nauséabonde accompagna la pièce, sans doute la section des viandes. C'est en entendant un bruit au loin que Michonne leva son arme bien en l'air, prête à éliminer quiconque qui s'approcherait d'elle.

Sujet: Re: Deux femmes, deux sabres [Pv Michonne ] Mer 4 Nov 2015 - 14:19

Megumi...
Ramassait les conserves qui étaient à sa portée de main. Sa plus grosse trouvaille ? Une boite de raviolis ! Son ventre en gargouillait d'avance. Elle continuait de fouiller, toujours un peu stressée à l'idée de faire une rencontre plutôt glauque, pour ne pas dire, rencontrer quelqu'un de périmé... Même après tout ce temps, voir ces lambeaux de chair vivants venir vers vous dans l'ultime espoir de vous bouffer... Ça la dégoutait.

Elle se souvient...
Au début, il n'y avait pas un jour sans qu'elle vomisse, même de la bile à cause de son ventre vide et puis... Le temps s'écoulant, sa carapace se format et depuis, elle ne cherche plus à essayer de chercher une quelconque humanité en eux, ne pas savoir ce qu'ils étaient avant, leurs formes, leurs identités, finalement, c'était devenu un avantage et il n'y avait plus aucun regret à les tuer. C'était des choses, et puis c'est tout... Des choses, qui voulaient la tuer, la manger... Le monde était juste devenu une jungle où la loi du plus fort est de vigueur.

En poussant des conserves.
Megumi sursauta ! De l'autre coté du rayon, un visage jeune, avec un regard brillant, vous savez cette étincelle de vie qui nous distingue autrement de ceux qui ont passé l'arme à gauche... C'était une silhouette familière dans la pénombre du magasin... L'étudiante se mordillait les lèvres, hésitante... Si c'était quelqu'un d'autre ? Se battre ici ? Ce serait tous les attirer et donc, aller vers une mort certaine.

Prudemment...
Megumi longea le rayon, sa main sur la poignée de son sabre. Son autre main, avait lâché son sac contenant les conserves, et tout doucement, elle avançait pour aller à la rencontre de cet "autre" qui l'avait aussi repéré. Pour le bien de cette mission de ravitaillement, il ne fallait pas faire de remous... Soit négocier les vivres fraichement trouvé, dans le calme, à l'amiable... Soit... Chacun fait sa vie ou dans la pire option... Affrontement.

Enfin au bout du rayon.
Megumi se montra, et elle cru tomber des nues en voyant qui elle avait en face d'elle !

Michonne-san !

Étouffait-elle, d'une voie joyeuse.
Si rassurée que ce soit elle, et pas ... Quelqu'un de bien pire. La pression descendait, fausse alerte ! Elle s'approcha de son amie et demanda d'une voie basse, tout en balayant du regard, autours d'elles.

Quelqu'un d'autre est avec vous ?

Autant...
Le savoir maintenant et ne pas bondir de surprise à la dernière minute. Il est vrai que Michonne n'était pas du genre à avoir beaucoup de monde près d'elle et surtout...

Que sont devenus ses deux apôtres rôdeurs ?

MESSAGES : 262 ARRIVÉ : 07/10/2015

Michonne s'inquiétait beaucoup de ce qu'elle pourrait trouver entre la rangée des cannes de soupe au tomate et celle des raviolis en conserve. Du bruit, elle en avait entendu dès son entré dans ce petit supermarché. Reyes restait vigilante, elle ne pouvait pas se permettre de baisser la garde ; qu'il s'agisse d'un rôdeur ou d'un survivant, elle ne pouvait pas faire confiance en tout le monde. Ça, malheureusement, la femme en avait tiré une leçon dans le passé. C'est en voyant une jeune silhouette se dessina dans la noirceur que Michonne recula d'un pas. Elle ne la replaça pas aussitôt, fallait bien une courte percée de lueur provenant des vitrines qui donnaient au couloir pour remarquer qu'il s'agissait d'une femme qu'elle avait déjà rencontré. En réalité, c'était Megumi, une étudiante qui maniait le sabre également. Elle croisa son chemin suivant le début de l'épidémie où elle avait partagé un repas et quelques techniques. Cela ne faisait guère longtemps que son frère était décédé lorsqu'elle l'avait croisé, ce qui semblait vouloir dire que les mois s'étaient écroulés, voir même pire. C'était plutôt amusant de la recroiser dans ce monde chaotique où les survivants étaient beaucoup moins nombreux que les morts-vivants. Michonne baissa sa garde en pointant son katana vers le sol, ajustant un petit sourire à son visage. « Megumi... ah ! ça fait longtemps ! ... je suis ravi de voir que tu es toujours vivante. » Ajouta-t-elle sur un ton bien plus enthousiasme qu'à l'habitude. Elle répondit ensuite à sa question. « Non, je suis toujours seule... il faut croire qu'on est mieux servie que par soi-même. » Dit-elle avec une touche d'humour.

Sujet: Re: Deux femmes, deux sabres [Pv Michonne ] Sam 7 Nov 2015 - 6:03

Son amie survivante répondit, après soulagement probablement.

« Megumi... ah ! ça fait longtemps ! ... je suis ravi de voir que tu es toujours vivante. »

Longtemps ?
Sur le coup, Megumi ne saurait dire très exactement... Combien de jours ? De semaines ? Mois peut-être... Au début de la fin du monde, c'est vrai qu'elle s'était évertué à garder une certaine notion du temps, mais aujourd'hui... L'étudiante serait incapable de dire, quel jour on est, ou l'heure qu'il est.

« Non, je suis toujours seule... il faut croire qu'on est mieux servie que par soi-même. »
_ Oui... Je suppose que les survivants restants, encore fiable, peuvent se compter sur les doigts d'une main.

En sommes.
Ceux qui n'ont pas disjoncté à cause des rôdeurs, de la perte de leurs familles... Voilà pourquoi il fallait toujours plus se méfier des vivants que des morts, car même ceux qui ont surmontés certaines peines, sont encore comme des bombes à retardement. C'est ce que pensait Megumi du moins. Toujours êtres sur ses gardes, c'est ça, qui rend les survivants, encore présent.

_ Tu as trouvé des bonnes choses ? Regarde, on pourra partager si tu veux.

Tout doucement...
Megumi se baissait pour récupérer son sac et y sortir, la boite de ravioli fraîchement trouvé. Partager avec Michonne, c'était tout naturel, car elles se ressemblaient quelques part, et qu'une fois la confiance de Megumi obtenu... On trouve rarement tout aussi loyal et serviable.

_ Je t'invite.

Déclarait-elle, amusée.
Comme si elle avait encore un endroit où manger ce plat... Un domicile ou recevoir des invités. Doucement, Megumi remit la conserve de raviolis dans le sac, puis, fouillait encore dans les conserves. Une question lui brûlait les lèvres, et elle la posa.

_ Tu n'as pas rencontré... D'autres survivants qui en vaille la peine ?

Malgré tout.
Si Megumi est certaine de mieux survivre toute seule... Le besoin de communiquer avec d'autres, voir d'autres personnes, parler, se changer les idées... Ca lui manquait terriblement, mais tomber sur ce genre de personne, comme Michonne par exemple, c'est rare... Et en général, eux aussi préfère rester seul pour éviter aussi un fardeau ou la peur...

De ne pas réussir à protéger.

MESSAGES : 262 ARRIVÉ : 07/10/2015

De recroiser une personne comme Megumi était réellement une bénédiction. Michonne se souvenait de sa rencontre avec cette jeune demoiselle et la retrouver vivante, elle ne pouvait qu'être conquise. La noire n'avait pas fait beaucoup de rencontre de ce genre, elle n'avait même conserver aucune relation amicale jusqu'à présent. Des voleurs, des criminels, des salopards, c'était presque juste des gens comme ça qu'elle croisait depuis un moment. Il fallait croire que les habitants de ce monde n'avait plus aucune humanité maintenant que le monde était partie en couille. « Tu as raison... c'est désolant. » Ajouta-t-elle en baissant les yeux vers le plancher recouvert d'une légère couche de saleté. Pourraient-ils s'en sortir ? Michonne le souhaitait, mais l'espoir la quitterait-il un jour ? Elle n'espérait pas. « Pour le moment, pas grand chose, quelques cannes, les vives se font de plus en plus rare. » Michonne soupira de tristesse. Elle comptait sur sa visite au supermarché de ce grand centre commercial pour trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Voyant que la femme d'origine asiatique lui proposa de partager ses cannes, Reyes sortit à son tour une bouteille d'eau qu'elle avait récolté dans un ruisseau non loin de la ville. « J'ai de l'eau... merci beaucoup de partager. » Elle avait faim, même que son ventre hurlait. Elle ne se souvenait plus le dernier jour où elle avait mangé un bon repas. La femme ne savait pas si elle devait manger immédiatement avec elle ou plutôt attendre de se trouver un endroit sécuritaire. Elle attendit malgré tout et répondit à sa question. « Non... comme tu dis, les gens bons, ils se font rares malheureusement. » Pendant qu'elles discutèrent, trois rôdeurs longeaient le couloir qui menaient au supermarché.

MESSAGES : 723 ARRIVÉ : 01/10/2015

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MESSAGES : 723 ARRIVÉ : 01/10/2015

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