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 Retrouvailles du passé mouvementées feat Alexander Frosty

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Mathilde Jenkins

WELCOME TO THE HELL
Mathilde Jenkins

MESSAGES : 50
ARRIVÉ : 01/01/2016


Retrouvailles du passé  mouvementées  feat Alexander Frosty Vide
MessageSujet: Retrouvailles du passé mouvementées feat Alexander Frosty Retrouvailles du passé  mouvementées  feat Alexander Frosty EmptySam 16 Jan 2016 - 4:57

Un pied devant l'autre, je jouais. Je tentais de marcher sur le tronc sans toucher un pied-à-terre. Enfant, c'était le trottoir ou sauter sur le bon carreau. J'imaginais alors tomber dans les flammes de l'enfer ou me faire attraper par le pire méchant de l'univers. Et si je réussissais à sauter à la case voulue, je me sentais invincible, possédant de multiples pouvoirs magiques. Maintenant, si l'enfer était représenté par la masse de cadavres ambulants, je serais morte plus d'une dizaine de fois. Heureusement que dans la vie, on ne subissait pas l'épreuve du tronc pour pouvoir se sauver ou non. La vie n'était même plus un jeu.

À la fin de ce tronc, je descendais mon pied-droit, tandis que mon pied gauche restait sur celui-ci. Comme si ce pied ne voulait pas se relier de nouveau avec la réalité que je vivais. Il semblait vouloir, s'attacher, rester là-dessus pour toujours, pour l'éternité. Cependant, mon esprit l'en dissuada, je devais continuer ma route. Rester jusqu'à la fin de ma vie à cet endroit même ne me plaisait guère, le froid, le silence, la faim se seraient manifestés très rapidement. Et les cadavres ambulants m'auraient très certainement tenu compagnie, ensuite, je serais devenue comme eux. Non, décidément, je ne voulais pas finir comme eux. Enfin, pas maintenant.

Mon pied quitta le tronc, rejoignant mon second pied. Nous prenions de nouveau la route. Mes bottines s'armaient de courage devant cette forêt immense que je devais franchir. Quels dangers allais-je devoir encore affronter ? Une vingtaine de morts ? Une habitation plus que dangereuse ? Ou bien les êtres vivants que j'avais plus que côtoyés auparavant ? Je pouvais tout aussi bien trouver de bonnes surprises. Logan Carter par exemple, un homme avec qui j'avais bu un verre s'était révélé plutôt amical. Il n'était pas possible pour moi de mettre tous les humains dans le même sac. On était ni noir ou blanc dans la vie, mais plutôt gris. Moi-même, je n'étais absolument pas parfaite, je me savais très énervante pour les autres lorsque j'ordonnais à ce qu'on ne touche pas mes affaires, ma lubie du rangement ou même le fait que mes blagues n'étaient pas souvent appréciées.

Soudainement, mon pied fit un, je ne sais quoi, me faisant tomber vers l'avant puits rouler quelques mètres plus loin. Je grognais de douleur. En effet, j'avais en plus atterri dans les orties. C'était ma chance ! Mes bras sentaient les démangeaisons causées par cette plante. Je n'avais rien de grave à part quelques égratignures et des bleus. Coup de bol, aucun de ces morts n'en avait profité pour me sauter dessus. En me relevant, je sortais des orties où je grattais mes bras qui semblaient plus s'enflammer qu'autre chose. Je savais comment soulager les symptômes, mais je n'avais ni de scotch d'écolier, ni de menthe ou encore de l'aloe vera.

« Quel barbe cette apocalypse ! On peut même plus être en vie sans se faire mal ! »

Je ne pouvais m'empêcher de me gratter sur les bras. J'apercevais au loin quelqu'un. Je décidais d'aller à sa rencontre afin de pouvoir poser ma fameuse question. Je marchais d'un pas plutôt rapide, mais sans courir afin de ne pas le surprendre ou qu'il puisse penser que mes intentions étaient mauvaises. À un peu près 3,4 mètres de distance, que je pensais plutôt bien nécessaire pour une rencontre avec un inconnu, je tentais d'interpeller celui-ci.

« Hey vous ! »

L'homme étant de dos, je ne pouvais apercevoir son visage. Je sortais la photo de ma poche, la montrant. Dans l'autre main, je gardais bien soigneusement mon couteau dans ma ceinture, prête à l'enlever de là si besoin. Peut-être d'ailleurs que je me trompais et que ce n'était pas un être vivant.

« Excusez-moi, est-ce que vous avez vu cet homme ? »

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