When the sun goes down ♪ ft. Spencer

MESSAGES : 31 ARRIVÉ : 11/12/2015 LIEU : La Prison

When the sun goes down.Les derniers jours ont étés éprouvants et difficiles. J’avais certes trouvée refuge dans cette forteresse, avec tous ces gens, que je ne connaissais pas d’ailleurs, mais j’avais aussi beaucoup perdue. Quand tout ça a commencé, l’arrivé du virus, ma fuite avec ma famille, je pensais pouvoir tout surmonter, que tant que nous étions ensembles tout irait bien. Je me rendais compte maintenant que je ne faisais que me mentir à moi-même. La preuve, rien n’allait bien. Ils étaient tous morts, et à ma connaissance, j’étais le dernier membre de ma famille qui avait encore son cœur qui battait. Je n’aillais pas non plus passer mon temps à me plaindre. J’avais tout de même trouvée cette petite communauté, sans vraiment la chercher. Ils m’ont accueillis sans me connaître alors qu’ils auraient très bien pus me laisser mourir devant cette prison. Et je leur en étais entièrement reconnaissante pour ça. Même si je ne savais pas tellement si je voulais encore de cette vie.

J’avais à peine ouvert les yeux que je m’étais faite examinée de partout par celui qui était apparemment le docteur de la prison, un certain Hershel. Prise de pou, de tension, vérification des réflexes, et des yeux, en cas de risque de commotion. Tout ça m’avait rappelée mon travail de puéricultrice à New York. Je pensais d’ailleurs proposer mon aide pour prendre soin des malades, même si j’étais plus spécialisée dans le domaine des nourrissons. Et d’après ce que j’avais compris, un bébé de quelques semaines, ou quelques jours comptait parmi nous. Au moins je ne serais pas complètement inutile. Je comptais vraiment gagner ma place ici, aider les autres. Et si je ne le faisais pas pour moi, je le faisais au moins pour mon mari. Je savais qu’il ne supporterait pas de me voir abandonner. Et même s’il était mort, je ne voulais en aucun cas le décevoir.

Je m’étais d’ailleurs réfugiée dans la cour, qui était presque totalement vide, et m’étais assise dans l’herbe pour réfléchir un peu. Beaucoup de choses s’étaient produites depuis le début de ce massacre, et je n’avais pas vraiment pris le temps de faire le point. Je voulais surtout commencer à faire le deuil de ma famille, ce qui n’était pas chose facile. Heureusement, j’avais toujours ces deux photos avec moi. J’en sortis une, celle de mon mariage avec Callen, et la regardais. Je repensais à notre départ de New York et au fait qu’il ne voulait pas qu’on perde notre temps à réunir toutes les photos qui se trouvaient dans l’appartement, ce qui m’arracha un sourire. J’avais eus finalement raison de lui tenir tête. Au moins j’avais quelque chose à quoi me raccrocher, même si regardais son visage me faisais souffrir. Je ne voulais pas l’oublier.© 2981 12289 0

MESSAGES : 615 ARRIVÉ : 06/10/2015

Le matin commençait tôt pour Spencer puisqu’il se réveilla avant le lever du soleil. L’homme avait promis au reste du groupe de monter la garde et d’éliminer du coup une bande de zombie qui rôdait autour des grilles. Il mangea rapidement une pomme qu’il trouva dans la réserve et marcha jusqu’aux grilles où il s’occupa durant l’avant-midi entière. L’homme discuta quelque peu avec le reste des membres du groupe qu’il croisait. Leur campement était vaste, mais les membres de leur groupe augmentaient considérablement. Il devait se démener pour aider les autres. Rick l’avait accueilli lui et sa femme Lenna, il ne voulait pas non plus qu’il refuse leur présence s’il ne s’occupait pas un peu de tout le monde. Après tout, au final, Lenna n’était pas la plus utile et la plus sympathique. Elle semblait porter plus facilement la haine et l’énervement que la joie et la bonne humeur chez les autres, mais bon, Morrow s’en fichait, il l’aimait comme elle était. Le mécanicien se dirigea après son chiffre de travail jusqu’à la cours où il ne voyait personne pour l’instant, juste une jeune blonde qu’il n’avait encore jamais parlé. Il s’approcha le sourire bienveillant sur les lèvres. « Bonjour, je ne vous ais jamais vu jusqu’à présent à la prison, vous venez d’arriver ? » Demanda l’homme en souriant.