Deux jours. Deux longs jours que nous sommes coincé dans cette maison, vivant, dormant dans le grenier, enfermés par cette trappe qui empêchera toute personne de rentrer, toute personne de sortir. Cela avait commencé quelques jours auparavant, lorsque nous avions trouvé ce lieu pour vivre. Certes, nous savions d'avance que cela ne durerait quelques jours, le temps de reprendre des forces, de vérifier les maisons, les magasins puis repartir vers on ne sais ou. La rencontre de Logan avait quelque peu changé la donne, n'étant plus seule pour le ravitaillement, ayant une personne pouvant me suivre et m'aider, j'avais pris confiance en moi, j'avais réussi à ramener bien plus que d'ordinaire à mes sœurs qui se repaissaient de conserves de fruits, de sachets de biscuits et autres choses du genre que les anciens propriétaire des lieux que nous fouillons n'avaient pas pris le temps de prendre avec eux, ou qui n'en avaient jamais eu l'occasion. Combien d'entre eux avaient été dévoré, attaqué, bien avant de pouvoir rentrer chez eux ? Combien ont finit leur vie sur les routes, dans les rues, la gorge déchirée par un inconnu qui n'était déjà plus humain ? L'épidémie nous avait coûté, à tous et à chacun, nous ne pouvions dire le contraire. C'est ainsi que ce matin là nous avions laissé mes sœurs dans notre cachette, un endroit sur qu'elles pouvaient fermer de l’intérieur, que ni les morts, ni les vivants pourraient atteindre. Elle avaient de quoi manger, boire, dormir, vivre tout simplement jusqu'à notre retour qui était censé être le soir même. Le ravitaillement avait plutôt bien commencé, quelques maisons de vidées, des conserves, des médicaments, je m'étais même permis de prendre des vêtements propre dans l'armorie d'une femme qui n'en aurai plus besoin. Nous avions fait trois maisons déjà, ainsi qu'un petit magasin qui pouvait, selon nous avoir des victuailles intéressante, de quoi survivre plus confortablement.
C'est à la sortie de cet boutique que nous avons commencé à les entendre, les gémissements, les chuintements plaintif. Puis les bruits de pas ou plutôt la traînée de leurs pas. En un rien de temps nous les avons aperçu. Un, deux, dix, trente rôdeurs. Une horde, une véritable horde de cadavre ambulant s'avançant vers la ville pour la traversée. D’où venaient ils ? Comment étaient ils arrivaient là ? Aucune idée, mais ce qui était certain, c'est qu'on ne pouvait les éviter, qu'on ne pouvait les dévier. Nous n'avions qu'une solution. Fuir, nous cacher, attendre qu'ils soient passés et finalement rejoindre mes sœurs. Blanche saurait les protéger, Elle verrait la horde, elle comprendrait. Les rejoindre étaient impossible sans traverser la horde des morts. Alors nous avons couru, couru encore et encore malgré les grognements qui nous poursuivaient et finalement nous avons rejoint cette maison, fermant la porte rapidement derrière nous, montant quatre à quatre les marches de l'escalier jusqu'à rejoindre cette trappe qui nous amènerait au grenier, qui nous permettrait de nous cacher, de survivre. Nous avions de quoi manger pour un ou deux jours dans nos sac, mais après... ?
« Tu pense qu'ils vont finir par partir ou on est coincé là à vie ? »
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Logan Carter
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Mer 4 Nov 2015 - 23:59
Coincés dans le grenier
Avant que les morts ne se mettent à revenir miraculeusement à la vie pour tenter de dévorer les vivants, Logan n'avait jamais vraiment pensé à la mort et encore moins à la sienne. Non pas qu'il se soit cru invincible, il avait simplement envie de vivre avant d'imaginer comment viendrait sa fin. Il savait en tout cas, que ce serait beaucoup trop tôt. Mais une chose était sûre, il n'aurait jamais pensé qu'il quitterait le monde de cette façon : coincé dans un grenier, avec des zombies affamés sous la trappe et assez de vivres pour quelques jours. Pourtant, il avait du mal à croire qu'il pourrait s'en tirer, cette fois. Il devait y avoir une bonne trentaine de morts-vivants juste sous ses pieds en ce moment même et ils étaient, Arielle et lui, bloqués au troisième étage d'une maison en ruines. Et même s'ils se rationnaient au maximum, arriverait bien le moment où il ne resterait plus rien à manger.
Affalé contre un peu de mur, l'homme connaissait pour la première fois depuis le début de ce désastre un moment vraiment difficile. Combattre les rôdeurs n'avait pas toujours été simple, loin de là. Mais il était toujours parvenu à s'en sortir assez bien et à se battre coûte que coûte pour sa vie. Il avait un but à atteindre et même si cela aurait pu sembler fou, il ne comptait pas abandonner avant d'avoir réussi. Mais cette fois, il se retrouvait contre plus de zombies qu'il n'en avait jamais affronté. Et même s'il n'était pas seul, l'aide d'Arielle ne serait jamais suffisante pour se débarrasser d'autant de rôdeurs, ce serait trop risqué de s'en prendre à trente d'entre eux en même temps, avec le peu de moyens dont ils disposaient. Aujourd'hui, l'homme ne voyait que deux dénouements à cette histoire : la mort par la faim ou par une morsure. Pour la première fois, Logan perdait espoir.
Il tourna la tête pour regarder la jeune femme installée près de lui, se demandant ce à quoi elle pouvait bien penser en ce moment. Elle ne devait pas être plus avancée que lui et sans doute pas plus optimiste. Et elle avait bien plus à perdre que lui, avec ses sœurs qu'ils avaient laissé seules pour partir chercher des vivres. Pour la rouquine, c'était encore plus tragique de mourir, elle allait quitter des personnes dont elle était certaine qu'ils étaient encore en vie. Logan, lui, n'avait qu'un simple espoir. Ou plutôt un déni d'accepter la réalité. Il refusait tout bonnement de croire Rooney morte, mais il n'en avait aucune preuve. L'homme poussa un long soupir et pencha la tête en arrière, fermant les yeux. Il devait trouver une solution. Pas pour lui, mais pour les deux petites qui attendaient désespérément le retour de leur sœur. Malheureusement, les grognements et les grattements contre la trappe n'aidaient pas vraiment à se concentrer.
Il fut tiré de ses pensées par la voix d'Arielle, qui lui demandait son avis sur la situation. Logan se crispa, ne sachant pas quoi répondre. Il ne voulait surtout pas lui transmettre sa perte soudaine d'espoir, mais il ne voyait vraiment aucune chance de s'en sortir. Ces bestioles étaient déjà mortes et il savait qu'elles continuaient d'avancer même s'il ne leur restait plus rien : jambes, bras,... inlassablement, elles chassaient la chair fraîche. En revanche, il n'avait aucune idée de combien de temps elles pouvaient survivre sans se faire exploser le cerveau. Plusieurs mois, visiblement. Il ignorait aussi combien de temps pouvait durer leur chasse. Les deux survivants représentaient actuellement le seul mets comestible dans les parages. Si quelqu'un d'autre débarquait et que les zombies étaient attiré par l'odeur, ils auraient peut-être une chance. Mais sans ça, comment savoir s'ils finiraient par abandonner ? Malgré ses efforts pour rester optimiste, il ne voyait rien. Sentant que son silence allait devenir inquiétant, Logan posa sa main sur celle d'Arielle et la pressa doucement. Puis, il croisa de nouveau son regard avant de baisser les yeux, dépité.
« J'en sais rien... Mais si jamais ils n'en ont pas marre, ils finiront bien par pourrir, tu crois pas ? »
Cette petite pointe d'humour était le mieux qu'il pouvait faire pour le moment. Il n'avait jamais pris le temps d'avoir peur, de penser à sa mort. Avant l'apocalypse, ça n'avait aucune importance. Et depuis que tout ce merdier était là, c'était devenu dangereux. Il n'avait pas le droit de mourir avant d'avoir fouillé chaque recoin du pays. Mais en ce moment, il n'y avait que cette mort imprévue qui lui occupait l'esprit. Il regarda une nouvelle fois la jeune femme, dont la main était toujours fermement coincée dans la sienne.
« Est-ce que tu as peur ? » demanda-t-il dans un murmure à peine audible.
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Arielle Campbell
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Ven 6 Nov 2015 - 7:18
Des grognements, encore et toujours, des gémissements, des bruits d'ongles raclant contre les murs, nous aurions pu penser à une mélodie, une musique mortelle, macabre qui ne cessait et qui finalement vous vrillait le cerveau,vous rendez fous, vous fais vous demander quand ils finiraient par entrer, quand ils finiraient par réussir à planter leur dents pourries dans votre chair, arrachant morceau par morceau la vie de votre corps, faisant de vous, une recrue de plus pour l'armée des morts qui s'avance au dehors. Pourtant, dans notre malheur nous avions de la chance. De la nourriture, de l'eau pour quelques jours. Pas de quoi tenir un siège, mais assez pour avoir le temps de trouver un moyen de se tirer d'ici sans se faire dévorer vif. Du moins, si nous en trouvions la force.
Installée prêt d'un mur, effleurant légèrement le corps de mon compagnon d'infortune avec ma cuisse, je ne pouvais que penser. Penser à l'après, au comment au pourquoi. Une fois de plus je sentais la peur me vriller les intestins. Peur des morts ? Non, pas spécialement, j'ai appris à ne plus les craindre, ils ne sont plus qu'une force de la nature comme une autre, une chose que l'on ne peut contrôler, que l'on peut détruire complètement. J'avais peur ceux que je laisserais derrière moi, si je venais à perdre cette bataille de la vie contre la mort. Mes sœurs étaient si jeunes, si innocentes. Elles avaient chacune une arme blanche, mais sauraient elles s'en servir ? Parviendraient elles à trouver le courage de se battre pour leurs vies, de tuer ? Rien n'était sur. Avec moi, elles avaient réussi à survivre, sans moi, rejoindrait elles l'armée des morts au dehors ?
Il n'y avait pas de choix possible, pas de discussions possible, qu'importe le nombre d'entre eux au dessous, qu'importe les risques, il fallait qu'elle s'en sorte vivante, non infectée et l'homme l'accompagnant aussi. Elle ne pouvait l'abandonner, ne pouvait avoir sur sa conscience sa mort ou simplement son infection. Un regard vers lui me montra ce que je savais déjà. Il était abattu, perdu. Lui non plus ne savait comment survivre, comment fuir. Nous étions tel des rats coincés dans leur cage, attendant la mort, attendant qu'une faille se fasse entre nos barreaux. Je ne pouvais le laisser se rembrunir. Je ne pouvais le laisser sombrer dans la déprime et je ne trouvais qu'une solution. Parler, lui poser une question simple, accompagnée d'un sourire, d'un ton amusé, comme si ces monstres allaient simplement oublié qu'au dessus de leur tête se trouve un repas possible, mais qui sais ? Qui sais ce qui peut se produire dans le cerveau atrophié, putréfié de ces anciens humains ?
« J'en sais rien... Mais si jamais ils n'en ont pas marre, ils finiront bien par pourrir, tu crois pas ? »
Un petit rire amusé, ils finiront pas pourrir ? N'ont ils pas déjà commencé ? Leur visage émacié, leur peau tanné comme le cuir, leurs lèvres retroussés par le temps. Oui, ils ont déjà commencé à se putréfié, à se momifier, ils n'ont plus l'apparence d'humain. Il n'en ont que la forme et cela peut aider en un sens, à comprendre qu'ils ne sont plus humains, qu'ils ne sont que des animaux qui dirigent le monde. Car oui, nous sommes dans leur monde et non plus dans le notre. Nous ne sommes plus l'espèce dominante, ils le sont. Je souris donc, haussant quelque peu les épaules.
« Ils ont pas déjà commencé ? Sinon, vu l'odeur je te dirai d'aller le laver mon cher ! »
Un petit rire, léger, discret, une pointe d'humour pour détendre l'atmosphère, après tout n’était ce pas le but ? N'était ce pas l'idée de base que ne plus penser uniquement aux morts au dessous, mais aussi à la vie qui nous attendais ? Sa main dans la mienne, je le sentis l'enserrer délicatement et je fit de même, le serrant un peu plus, posant ma tête contre son épaule, un instant de solidarité, d'humanité, un peu de chaleur pour se réconforter. Et finalement cette question. Cette question à laquelle je ne savais pas réellement répondre.
« Oui ? Non ? J'ai peur pour les petites...j'ai peur de t'avoir entrainer vers la mort. J'ai peur de ne pas voir la fin de ma série préférée...ah non ça c'est deja trop tard, dommage ! »
Un nouveau petit rire, une tentative de détente de l'atmosphère, mais qui ne marchait pas si bien que cela.
« Au moins, si il arrive quelque chose, on ne sera pas seuls... »
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Logan Carter
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Ven 6 Nov 2015 - 20:02
Coincés dans le grenier
Un petit rire échappa à Logan à la réponse de sa compagne. Il était vrai que les morts-vivants étaient déjà pas mal pourrissants, mais il avait du mal à croire qu'ils ne finiraient pas par tous se transformer en bouillie à force de se décomposer comme ça. Et pour l'heure, ça lui semblait être leur meilleur espoir de s'en sortir. Mais malgré tout, Arielle semblait un peu plus optimiste que lui, un peu moins inquiète, à moins que ce ne soit qu'une façade qu'elle affichait pour éviter de les déprimer tous les deux.
Finalement, ils laissèrent de côté les plaisanteries quelques secondes, le temps que la jeune femme réponde à la question que Logan lui avait posé. Il était au moins heureux de constater qu'elle ne perdait jamais son sens de l'humour, même quand la situation était désespérée. C'était une qualité qu'il espérait ne jamais la voir perdre. Malgré un petit rire forcé, lui-même n'était pas d'humeur à se détendre pour l'instant. Il avait beau chercher une solution, rien ne semblait possible. Sortir par la trappe serait un suicide assuré, ils étaient un peu trop haut pour pouvoir s'échapper par la fenêtre sans se blesser,... Et il n'y avait aucune autre issue de visible.
La dernière remarque d'Arielle donna un léger frisson à l'homme. Il se pencha pour embrasser le haut de sa tête, espérant la rassurer un peu. Oui, ils ne seraient pas seuls pour finir leur vie, ça avait quelque chose d'un peu rassurant. Rien ne devait être pire que de mourir sans personne pour nous tenir la main... Pour nous promettre que tout irait bien, même si l'on savait que ce n'était pas vrai. Même s'il n'avait pas réussi à accomplir le seul but qu'il s'était donné depuis le début de tout ce merdier, Logan était reconnaissant d'être accompagné pour ses derniers instants, surtout d'Arielle, qui lui avait apporté beaucoup plus de joie qu'il n'avait espéré en recevoir en des temps aussi incertains. Il aurait pu trouver pire pour finir sa vie.
Pris d'un soudain élan de tendresse, un besoin sans doute de se sentir proche de quelqu'un pour ce qui semblait être la dernière fois de sa vie, Logan lâcha la main d'Arielle et passa son bras autour de ses épaules, la serrant contre lui. Il ne s'était jamais permis une telle intimité avec elle auparavant, pourtant, ils avaient voyagé ensemble pendant un certain temps, d'une façon ou d'une autre, cela les avait rapproché.
« Tout ira bien, je te le promets. On trouvera un moyen de sortir d'ici. »
Sa voix n'était peut-être pas très convaincante, guère plus qu'un murmure mais il n'était pas encore prêt à accepter sa défaite, bien que ce moment approchait. Il finirait par abandonner, il le savait. Mais ça n'était pas une raison pour déprimer Arielle au passage, la situation était suffisamment difficile comme ça. Il poussa un long soupir et reposa sa tête contre le mur derrière lui, regardant sans vraiment les voir les poutres du plafond. S'ils ne faisaient pas quelque chose, et vite, il allait devenir dingue.
De sa main libre, Logan attrapa son sac à dos et farfouilla dedans pendant quelques secondes, avant de trouver ce qu'il cherchait. Il en extirpa son paquet de cigarettes et en coinça une entre ses lèvres, avant de tendre le paquet à Arielle. Sa réserve commençait à baisser, mais si les choses ne tournaient pas en leur faveur, il n'en aurait bientôt plus vraiment besoin... Il tira ensuite son briquet de sa poche et alluma sa clope, dont il tira une latte avant de reporter toute son attention sur la jeune femme.
« Alors, quelles sont tes dernières volontés en tant que vivante ? » demanda-t-il, d'un ton un peu plus léger. « Connaître la fin de Desperate Housewives ? »
Il avait retrouvé le sourire, du moins un peu. Il fallait bien s'occuper en attendant la fin, ou l'illumination qui les sortirait de ce pétrin.
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Sam 7 Nov 2015 - 6:48
Un rire, léger, doux s’éleva dans la pièce. Je ne l'avais pas entendu depuis longtemps ce rire, un rire communicatif, grave, plaisant tout simplement. Il fallait dire qu'à défaut de pouvoir fuir ce lieu immonde, l'amusement, le rire, la plaisanterie pouvait nous aider à ne pas penser à ces grognements immonde qui venait d'au dessous. Mais oui, comme le disait ce cher Logan, ils finiraient bien par pourrir, par ne plus pouvoir se porter avec leurs muscles immonde, leurs tendons déchiquetés.
Mais l'humour à ses limites, l'humour ne peux tout cacher, ne peux faire oublier les choses graves et difficiles. Pourtant c'était une chose importante que de pouvoir rire de toute, une chose importante que de garder la tête froide. Mais nous finirions bien par nous en sortir n'est ce pas ? Si nous le croyons assez fort, cela finirez forcément par arriver, nous trouverions bien une façon de faire. La fenêtre était haute, mais on pourrai peut être s'enfuir par là tout de même ? Ou si on fouillais ce grenier, on pourrais trouver de quoi buter ces connard grognons à distance. Il y avait forcément un moyen, je ne pouvais accepter que ce autrement et le fait que Logan me le confirme ne pouvait que m'aider, me faire sourire. On allait forcément trouver un moyen de s'en sortir.
Ainsi, l'un contre l'autre, main dans la main, ma tête sur son épaule, je me laissais aller à rêvasser, à me dire que la vie pourrait être agréable si nous vivions dans un monde normale avec Logan. Il n'y a jamais eu plus que de l'amitié entre nous, pourtant nous aurions largement pu,nous étions un groupe depuis un moment maintenant, nous nous entendions bien, nous reposions l'un sur l'autre, et pourtant, il faut que ce soit maintenant, dans un moment ou la mort pourrait nous saisir que je viens à me dire qu'il pourrait être plus qu'un bon amis. Une cigarette me tira de mes pensées, me rappela à la terre ferme et je la saisis. Je ne fume quasiment jamais, ce n'est pas un vice chez moi, mais bon, la cigarette du condamné ? Pourquoi pas. Je le laisse ainsi l'allumer pour moi, prenant une bouffée,grimaçant au goût atroce du tabac et alors que l'on se serre un peu plus l'un contre l'autre je l'écoute me poser cette question à la con qui me fais sourire. Desperate Housewives. C'était ma série préféré, je m'identifiais bien à ces femmes dans leurs belles maison, mais aujourd'hui, Bree et ses copines devaient bouffer de l'humain.
« Dernière volonté en tant que vivante ? C'est une bonne question. Je pense que je me laisserai tenter par un bon steak avec des frites, un cocktail, un peu de sexe aussi si la situation était différente. Vivre un peu plus au final... Et toi ? C'est quoi tes dernières volontés, Savoir si Daenerys va gagner le trone de fer ? »
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Logan Carter
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Sam 7 Nov 2015 - 18:06
Coincés dans le grenier
Un nouveau rire vint recouvrir les grognements ambiants, suite à la réponse d'Arielle. Logan n'aurait certainement pas imaginé qu'il parviendrait à se détendre dans un moment pareil. Il en aurait presque oublié le danger qui pesait sur leurs épaules. C'était agréable, à vrai dire, de penser à autre chose qu'à la fin. De se concentrer sur la vie pendant quelques temps. Lui-même ne savait pas vraiment quoi répondre à la jeune femme, ce qu'il aurait vraiment voulu si cela devait être sa dernière nuit en tant que vivant. Ou peut-être qu'il avait trop d'idées, justement. Comment n'en choisir qu'une, et qui ne viendrait pas les déprimer tous les deux par la même occasion, en plus ?
« Je m'en fais pas pour Daenerys, elle y arrivera. » assura-t-il. « Moi, j'crois que je voudrais écouter de la musique. Un truc comme Simon and Garfunkel. Tu te souviens ? The Sound of Silence, j'adorais cette chanson, je voudrais avoir de quoi l'entendre une dernière fois. Quant à toi, on a pas de steak ici, mais j'ai du bœuf séché dans mon sac, si tu veux. »
Il lui adressa un sourire moqueur, plongeant son regard dans les yeux de la jeune femme. Pendant les quelques secondes que dura cet échange, un silence s'installa et Logan repensa à ce qu'elle voulait d'autre avant de mourir. Cette idée lui avait déjà traversé l'esprit quelques fois, il devait bien l'admettre. Arielle était une femme magnifique, tout à fait son genre et lui restait un homme malgré les zombies. La solitude totale qu'il avait vécu depuis le début de l'apocalypse n'était pas toujours simple à supporter, il fallait le reconnaître. Réalisant qu'il devait la fixer sans rien dire depuis un peu trop longtemps, Logan secoua brusquement la tête et détourna le regard. Puis, il retira son bras d'autour de ses épaules et se pencha pour attrapa son sac à dos, qu'il posa sur ses genoux pour mieux fouiller dedans.
« Pour le reste... » Il faisait toujours mine de fouiller dans son sac, évitant soigneusement son regard. « Je n'ai malheureusement que moi à t'offrir, sauf si tu veux qu'on aille te chercher l'un de nos amis rampants. » Il abandonna finalement sa recherche et repoussa le sac pour pouvoir pivoter et faire face à Arielle. Son regard était redevenu sérieux et il semblait ailleurs, perdu dans ses pensées, dans ses souvenirs d'un autre temps. Il lui fallut un peu de temps pour refaire surface et reprendre la parole. « C'était quand la dernière fois, pour toi ? » demanda-t-il.
Il se souvenait à peine de la dernière fois qu'il avait partagé le lit d'une femme. De Rooney, pour être exact, pourtant, ça ne remontait qu'à quelques mois. Mais tant de choses étaient arrivées depuis et ce genre de considérations étaient devenues légèrement inutiles. La survie occupait tout son temps, ou presque et dans les rares moments de tranquillité, il réalisait alors qu'il était seul, totalement seul. Combien de fois s'était-il réveillé en pleine nuit, dans les premières semaines, non pas parce qu'il avait entendu une menace mais parce qu'il cherchait en vain le corps de la jeune femme à ses côtés et que l'angoisse de ne trouver personne le tirait violemment de sa tranquillité ? Il avait voyagé seul la plupart du temps mais même quand il partageait la route d'autres groupes, qu'il rencontrait d'autres femmes, plus rien n'était comme autrefois, plus aucune relation n'était possible. La survie avant tout, toujours, tout le temps.
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Arielle Campbell
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Dim 8 Nov 2015 - 4:51
Discuter de séries, de choses stupides, inutiles me met en joie. Cela fait si longtemps que nous ne prenons plus la peine de nous distraire, de parler de ce genre de choses idiotes. A t on le temps de mater une série lorsque l'on survie contre des morts vivants ? Bien sur que non, il n'est même pas la peine de penser à cela, les acteurs sont mort comme tant d'autres. Je serai même curieuse de croiser les desperates housewives ou la bande de Game of Throne dans ce nouveau monde. Quelques stars ont elles survécurent avec leur fric, leur moyens et toutes ces choses ou leur notoriété ne leur à t elle était d'aucun secours supplémentaire ? Sont ils comme nous coincés dans un grenier à se demander si ils vont passé la nuit ? Qu'importe au final, chacun ses soucis Mais dans cette idée de question, je découvrais bien des choses sur ce cher Logan, comme son groupe de musique préféré ou plutôt une de ses chansons préférée ? Je n'étais pas très porté sur celle ci, même si je la connaissais et pourtant j'acquiesçais lentement à sa question. Je m'en souvenais bien et serait prête à la ré écouter si cela pouvait être un signe de retour à la normale.
Et voici maintenant que l'on partais sur une chose totalement différente de la bouffe ou de la musique. Comme je l'avais dit, de base nous n'avions pas d'attirance si particulière entre nous. Nous n'avions pas de tension sexuelle nous obligeant à nous sauter l'un sur l'autre pour satisfaire un besoin primaire, animal et qui pourtant pourrait nous faire le plus grand bien à lui comme à moi. Le sexe n'est il pas une drogue libérant en notre système endorphines et autres produits naturelle qui nous rendant heureux, détendu, joyeux ? Oui clairement un petit coup bien senti pour aider à se sentir mieux, mais étais je si désespéré ? Non que Logan soit un cas et que je ne pourrais coucher avec lui que par dépit mais...Pensais je à ce point mourir avoir de tels idées ? Je ne sais pas et le fait qu'il me dise que je vais devoir me contenter de lui à moins de préféré un de ces cadavres ne peux que me faire rire.
« Et t'es sous garanti ? Satisfait ou remboursé ? »
Un petit rire de plus, je prend vraiment tout ça pour une blague, une belle rigolade et finalement quand il me pose la question piège, je me dois de réfléchir. De quand n'avais je pas eu de relation ? Ma mémoire aidant, je remontais le temps, les mois d'errance, mes sœurs, le debut de cette épidémie, les morts revenant à la vie et finalement j'y arrivais quelque chose comme une ou deux semaines avant l'épidémie, je revoyais mon fiancé, cet homme si beau, si doux que j'avais rencontré en soignant son chien.Un mec bien, un amant merveilleux. Oui ça datait de cette époque ma dernière relation charnelle.
« une ou deux semaines avant la fin du monde ? J'étais fiancée à l'époque. Il s'appelait Aiden, un mec super et un très bon amant. Malheureusement, il s'est fait attaqué avant de pouvoir me rejoindre à l'abri... »
Je haussai les épaules, comme pour dire que ce n'était rien, que ce n'était qu'une chose de plus dans mon histoire si pourrie que d'avoir perdue l'homme que j'aimais. Mais il était vrai que depuis, c'était bien difficile d'avoir une relation, d'aimer une personne.sans qu'elle ne vienne à mourir, à disparaître, à me quitter pour retrouver son ex femme et son fils... Et maintenant ? Je suis avec Logan, une personne bien mais bien entendu, il ne pourra rien avoir de plus que la folie d'une nuit. Son cœur est pris, le mien...l'est peut être, du moins je ne sais plus ou il en est alors à quoi bon me prendre la tête là dessus ?
« Et toi à quand remonte la dernière fois ou tu t'es amusé avec autre chose que tes grandes mains monsieur le...tu viens d'ou d'ailleurs ? T'as une tête d'indien ou d'australien ou un truc du genre ! »
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Logan Carter
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Dim 8 Nov 2015 - 20:07
Coincés dans le grenier
Logan observait la jeune femme, étonné de sa réponse. Il n'aurait pas su dire pourquoi exactement, mais il n'arrivait pas à l'imaginer fiancée, encore moins avec un mec bien sous tous rapports. Il ne l'avait connu qu'en tant que survivante, vu combattre et chasser, protéger sa famille. Elle lui avait toujours semblé... forte et indépendante. Le genre de fille qu'on pourchasse mais qu'on attrape jamais. Et certainement pas le genre qui se laisse passer la bague au doigt. Mais la fin du monde, comme elle disait si bien, avait changé plus d'une personne, pour sûr. Et puis il devait bien admettre qu'il avait une vision assez vieux jeu du mariage, où l'homme devait prendre soin de sa famille et s'occuper de tout, vision qui était de moins en moins partagée par ses semblables.
Il baissa un instant les yeux, gêné d'avoir remis la déprime au goût du jour, quand elle lui avoua que son fiancé n'avait pas survécu aux premières semaines du virus. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, finalement, de discuter avec autant de légèreté de la vie alors qu'elle avait échappé à tellement de monde. Et à eux, peut-être, s'ils ne parvenaient pas à sortir d'ici dans les prochaines heures. Mais Arielle avait l'air de tenir le coup et évoquer le souvenir de son défunt fiancé ne semblait pas lui avoir mis un très gros coup au moral. Elle relança la conversation, comme si tout allait toujours bien, ce qui rassura un peu Logan. Il la bouscula légèrement après sa question, d'une petite tape dans l'épaule, faisant mine d'être vexé par cette question hautement gonflée de préjugés.
« Je viens du Vermont. » répondit-il en souriant à moitié. « Mais mes parents sont hawaïens, ça doit être pour ça que j'ai l'air d'un indigène. » Pour une fois, son regard ne s'assombrit pas à la mention de sa famille, à qui il n'avait même pas pensé depuis des semaines. Il s'était bien demandé une fois ou deux si sa mère était toujours en vie, il s'était même rendu jusqu'à leur maison avant de quitter définitivement Burlington, mais n'avait pas eu le courage de pousser la porte pour découvrir ce qui se cachait derrière. Avant de se surprendre à y penser plus, voire même à se sentir coupable de ne pas les avoir pris en considération depuis le début de l'apocalypse, Logan décida de répondre à la première partie de la question. « Et... Je crois que c'était trois mois avant la fin du monde, pour moi. Je... J'ai quitté Rooney à ce moment-là et je ne l'ai jamais retrouvé depuis alors... »
S'il avait seulement imaginé qu'il quitterait la jeune femme, peut-être qu'il aurait pris plus de temps pour savourer leur dernier moment ensemble. Ça n'avait probablement plus rien de passionné, après cinq ans de relation, un moment comme les autres, comme ils en avaient eu des centaines avant mais s'il avait eu la moindre idée que ce serait la dernière fois, il aurait très certainement fait les choses autrement. Qu'elle s'en souvienne pour toujours, et lui aussi... Mais cette chance, il ne l'avait pas eu et maintenant il devait vivre avec des souvenirs flous et des regrets, et l'espoir fou qu'il pourrait se rattraper un jour. Il courrait depuis des mois après le pardon comme un condamné à mort cherchant l'absolution. Probablement ce qu'il était, de toute façon.
Non, parler du passé n'était vraiment pas la meilleure idée qu'il avait eu. Repenser à ses parents, à Rooney, enfermé ici avec peu d'espoir de s'en sortir, ça remettait un peu trop les choses en perspectives. Les choix qu'il avait fait, les erreurs plutôt. L'homme commençait à se sentir de moins en moins joyeux et prêt à affronter la mort en face. Il était même plutôt sur la voie d'une bonne dépression. Il reposa son regard sur Arielle.
« Je peux te prendre dans mes bras ? » demanda-t-il en tendant sa paume ouverte vers elle. Ca avait tout l'air d'une question idiote, mais il avait grandement besoin de chaleur humaine, de réconfort. De ne pas se sentir seul, pendant ne serait-ce qu'une seconde.
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Dernière édition par Logan Carter le Mar 10 Nov 2015 - 10:21, édité 1 fois
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Arielle Campbell
MESSAGES : 356 ARRIVÉ : 09/10/2015
Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Lun 9 Nov 2015 - 12:41
Du Vermont, un coin sympa à ce qu'on disais, de la verdure, des gens agréables souriants. Ce n'est pas le lieu pour lequel j'aurai tout quitté. Mon rêve à moi se situais bien plus haut, près des grands lacs du Michigan, les forets, la verdure, c'était un lieu qui me faisais rêver. J'avais toujours était une fille de la campagne, j'aimais me balader en foret, profiter de la nature, nager à moitié nue dans les lacs quand personne ne pouvait venir à m'observer. Une vraie petite nymphe des bois selon mon ancien fiancé. Aiden. C'était drôle de voir comme une personne si importante à votre vie que vous décidez de la lier à la sienne, peut disparaître de vos pensées en quelques mois. Non que je l'avais oublié mais, la survie de ma famille était passé avant lui, peut être que si il avait survécu, mais avec des si on refait le monde n'est il pas ?
Je revenais à la discussion, des parents haïtiens, c'était sympathique comme tout, j'imaginais la mer et la plage, cette petite île verdoyante, pleine de vie de rire et de musique. Qu'était elle aujourd'hui ? On fantasmait souvent sur les îles, plus sur, moins de morts, plus facile à gérer à nettoyer, à vivre en sécurité, mais était ce vrai ou comme nous tentaient ils de survivre tant bien que mal aux milliers de morts de leur île ? Et les parents de ce jeune homme qu'étaient ils devenus ? Survivant d'un petit groupe du Vermont, priant pour la survie de leurs fils ou rôdeurs comme des millions d'autres ? Mes propres parents étaient ils revenus à la maison quelques jours après notre départ où rodaient ils dans un coin de Macon ? Je ne voulais pas penser à cela, je ne voulais pas laisser divaguer mon esprit si loin.
Reprenant comme je le peux le fil de cette conversation sur la sexualité et notre dernière fois,je l'écoute attentivement. Trois mois avant l'épidémie. C'est long, c'est court. C'est la démonstration d'une douleur de séparation, car lorsque l'on aime une personne on la veux elle et personne d'autre. Je pouvais comprendre et bien que je ne connaisse pas cette Rooney, je ne pouvais que prier pour sa survie et une fin de conte de fée ou elle retrouverai son Logan pour vivre heureux aussi longtemps que possible. J'aurai moi même voulu avoir cela. Me dire qu'Aiden était peut être là quelque part dans ce monde à ma recherche, notre amour plus fort que tout, mais j'avais vu son cadavre déambulant, cherchant à tuer, dévorer les survivants. Puis le temps avait passé et il y avait eu cet homme. Lincoln. Pour la première fois depuis l'épidémie, je m'étais senti particulière. En sécurité, presque sereine. Sa gentillesse, ses sourires, et puis ce regard qu'il me lançais, qui me faisait rougir pour le plus grand amusement de mes sœurs. J'aurai pu l'aimer, j'aurai pu lui laisser une porte pour accéder à mon cœur et ne plus traverser tout cela seule. Mais il avait une femme, un enfant. Il les cherchaient, il voulait les revoir et je ne pouvais que comprendre son désir de retrouver ceux qui lui étaient cher. Alors je lui ai dit au revoir, simplement, bêtement d'un baiser aussi innocent que provocateur là, sur le coin des lèvres, comme si j'avais raté sa joue, comme si je n'avais pas osé approcher totalement ses lèvres.
Un souvenir comme un autre, bon ou mauvais, mais plutôt bon. Je me prenais souvent à penser à lui, à ce qu'il était devenu et puis j'avais croisé Logan, mon Haïtien de secours, avec qui il n'y avait que de l'amitié et pourtant en cet instant, je me posais la question du sexe d'avant mort. Un petit instant de déprime me pris et quand, paume ouverte, il me demanda si il pouvait me prendre dans ses bras, je me décalais, venant poser mes fesses sur les cuisses, mes bras entourant lentement son corps large, musclé, et je le serrais contre moi, tête contre son cou, respirant doucement son odeur musqué et pourtant agréable.
« Tu verra, on sortira d'ici. Et tu retrouvera ta Rooney. Vous trouverez un lieu loin de tous les zombies et vous vivrez heureux comme dans les contes. Parole d'Arielle ! »
Un petit rire me pris, estompé rapidement par la tristesse. Ces mots étaient plus empreint de désespoir que je ne l'aurai voulu, comme si je cherchais à soulager un mourant de la détresse qu'il ressentais. Puis je repris ses paroles, autant parler cela nous tiendrais en haleine.
« Moi je viens de Georgie sinon. Rien de bien excitant. Mes parents étaient banquier et décoratrice d'intérieur. Tu imagine la jolie petite vie de bourge que j'ai eu ? Je crois même que je sais encore lever le petit doigt en buvant mon thé ! »
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Logan Carter
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Lun 9 Nov 2015 - 16:48
Coincés dans le grenier
Logan laissa la jeune femme venir se poser sur ses genoux et l'entoura de ses bras, la collant contre lui autant qu'il le pouvait sans lui faire mal. Il enfouit son nez dans la jolie chevelure flamboyante de la jeune femme et respira l'odeur qui en émanait. Cette sensation lui avait tellement manqué, il n'y avait rien de comparable en temps d'apocalypse, que la chaleur d'un corps bien vivant contre le sien. Ça n'apaisait peut-être pas entièrement la solitude, mais c'était beaucoup plus que ce que l'homme aurait espéré.
Il écouta Arielle en silence, ne trouvant rien à répondre à ses tentatives de lui remonter le moral. Ne voulant rien ajouter, peut-être. Il n'était pas très à l'aise dans le rôle de celui qu'on doit rassurer et n'appréciait pas vraiment de voir sa faiblesse prendre si facilement le pas sur le courage auquel il s'était accroché depuis le début de tout ce bordel. Il aurait du être fort, il aurait du chercher plus activement une solution, au lieu de rester là, paralysé par la peur de toucher la fin du bout des doigts. D'un geste étonnamment banal, il se mit à caresser le dos de la jeune femme, se laissant bercé par sa voix douce et détendue. Il se mit à rire une nouvelle fois en l'imaginant boire son thé avec le petit doigt en l'air.
« Ça doit être un sacré changement pour toi, cette vie. J'ose pas imaginer comme ça doit être difficile de plus pouvoir dormir dans ton lit de princesse. » la taquina-t-il. Elle cachait tout de même bien son jeu et ressemblait plus à une guerrière qu'à une gosse de riche. Le dépaysement devait avoir été total pour elle et pour ses sœurs. Au moins, pour les gens comme Logan, la vie avait toujours été un combat et ça ne changeait pas grand chose que tout soit différent, au contraire. Il se sentait plus à sa place dans une épidémie de zombies qu'il ne l'avait été dans sa vie passée, où il n'était rien et n'avait rien. Maintenant, tout le monde était comme lui et ça avait quelque chose de rassurant. Il n'avait plus à craindre de décevoir qui que ce soit, plus de sentiment d'infériorité qui venait se glisser subrepticement dans ses pensées. Il avait su tirer son épingle du jeu et survivre quand beaucoup ne s'en étaient pas sorti, incapable de s'adapter à un milieu hostile où seules comptes nos vraies capacités. Et Arielle aussi, malgré son passé de petite bourge, comme elle se plaisait à le dire. Elle avait fait même mieux que lui, mieux que survivre seule, elle était parvenue à protéger ses petites sœurs en même temps. Prendre soin d'enfants avec autant de difficultés, c'était plutôt impressionnant. Logan n'avait même jamais rencontré de survivants qui y soient parvenus, jusqu'à elle.
« Je dois dire que je suis impressionné par votre courage, Mademoiselle Campbell. » déclara-t-il formellement, tachant de retenir le sourire idiot qui menaçait d’apparaître sur ses lèvres, pour avoir l'air le plus sérieux possible. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme et leva une main jusqu'à son visage pour repousser ses cheveux derrière son oreille, s'attardant à les caresser jusqu'à ce que sa main rencontre l'épaule fine sous la longue chevelure rousse. Il laissa planer un silence, se contentant d'observer Arielle avec une pointe de tendresse. Il se sentait pris d'une soudaine affection pour elle, bien plus forte que ce qu'il avait ressenti jusqu'à maintenant.
« Je suis heureux que tu sois à mes côtés pour en finir. » murmura-t-il, s'accordant à sourire de nouveau, avant de déposer un baiser sur son front et de la serrer contre lui.
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Spoiler:
Désolée, c'est pas génial, je ferais mieux la prochaine fois ><
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Arielle Campbell
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Mer 11 Nov 2015 - 14:42
Un instant de calme, de douceur, malgré la mort, les grognements, les raclements. Un instant hors du temps, hors de l'espace. Je sens son visage s'enfouir dans ma chevelure, les mèches glisser sur son beau visage, son nez inspirer mon odeur qui être pour le moins déplaisante, sachant depuis quand je n'ai pu prendre une douche digne de ce nom. Et dans cette apocalypse idiote, dans cette fin du monde stupide quelque chose se recrée, quelque chose qui avait disparu en même temps que la vie avait quitté tout ces corps putréfié au dessous de nous. Un lien. Une chaleur, une sensation., un quelque chose qui abolit cette sensation de solitude, d'égarement. Depuis quand n'avais je plus ressenti cette sérénité ? Je ne sais même plus. J'ai oublié depuis bien longtemps et qu'importe.
Nous étions bien ainsi, nous étions confortablement installé, nous pouvions penser librement, parler, nous remonter le moral l'un l'autre, parler de nos vies d'avant, ou plutôt de la vie qu'avaient nos anciens nous. Ceux qui sont mort quand la survie à pris le dessus sur la vie. Je lui parlais de la petite demoiselle de banlieue que j'étais, une fille bien sous tout rapport et lorsqu'il se mis à sourire, sa main glissant délicatement dans mon dos, je frissonnais, serrant un peu plus mon corps contre le sien, laissant ma poitrine se comprimer contre son torse, riant à sa suite sur ce changement de situation si particulier.
« Oui mon beau lit de princesse ! Et mes bonnes et plus de groom pour porter mon sac, olala qu'elle tristesse tu te rend compte ? »
Un léger rire de plus, une ironie, une moquerie.
« Non, j'étais plutôt humble comme fille, plutôt simple. Le changement est donc important...je suis devenue moi gentille, moins prête à aider le premier venu. Pour protéger mes sœurs. Ironie du sort, j'étais si cruche que deux sont morte sans que je ne puisse rien y faire. »
Un petit ton de regret, de haine, de tristesse. Je ne croyais pas à l'époque à cette histoire de morsure qui vous transforme. A moins que je ne le sache pas ? Je ne sais plus, je ne me souviens plus réellement. Mais lorsque l'un d'eux mordit le bras de ma sœur, je remerciais le ciel qu'il ne l'ai pas tuée. Je la soignais, je la couvée. La fièvre prit son corps, l'affaiblis, la tua. Puis elle s’éveilla et comme tout les autres elle chercha à se nourrir de la vie. Elle chercha ce qu'elle n'avais plus, cette étincelle brillante qu'elle alla chercher dans la gorge offerte de sa sœur cadette. Les cris emplissent toujours mes nuits, le regard vide de Blanche, sa bouche ensanglanté, le petit corps de ma sœur à la gorge déchiqueté au dessous d'elle. Je les aient achevées. Toutes les deux. J'en pleurerai la douleur ma vie durant. Ainsi lorsqu'il me parla de mon courage, je ne pu retenir un petit haussement d'épaule. Mon visage plongeant un peu plus profondément dans son cou, mon nez, glissant, caressant lentement sa carotide, humant son odeur, laissant ses cheveux glisser sur mon visage. J'aimais les hommes aux cheveux long, je les trouvaient plus beau. Allez savoir pourquoi.
Mon visa finis par se redresser, mon regard plongeant dans le sien et plus rien n'existait autour. Je le voyais caresser mon visage, je sentais sa main dans mon dos, puis cette main sur mon visage, glissant délicatement jusqu'à mon épaule, caressant la peau douce, soyeuse sous mon vêtement. Un petit compliment, doux, délicat suivi d'un sourire tendre. Je ne pouvais que fondre, je ne pouvais que sourire tristement, ma main caressant délicatement sa mâchoire, remontant sur la joue, rapeuse, les arcades et finalement, traçant le chemin inverse, laissant le temps à mon front de se poser contre le sien. Paupières closes, respiration lente. Que m'arrivait il ? Pourquoi me sentais je si particulière alors que la mort nous attendait ?
« Finissons en beauté alors. Aucun regret. Aucun remords. Qu'en dit tu ? »
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Logan Carter
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Mer 11 Nov 2015 - 23:34
Coincés dans le grenier
D'une simple caresse, elle était parvenue à le rendre fou. Les battements de son cœur s'accélérèrent au rythme de la tension qui montait en lui et que les doigts d'Arielle redessinaient les courbes de son visage. Sa propre main parcourait toujours le dos de la jeune femme, mais plus lentement, à mesure qu'il oubliait le reste du monde pour ne se concentrer que sur le regard azurée de la rousse. Était-ce le besoin de ne pas se sentir seul, la peur de mourir ici ou un désir plus profond dont il n'avait jamais eu conscience pleinement avant ? Il n'aurait su le dire, mais quelque chose avait changé entre eux, là coincés dans ce grenier. L'espoir qui les quittaient peu à peu, remplacé par la peur, sans doute. Il avait un besoin violent de la sentir contre lui, de sentir une dernière fois, peut-être, un semblant d'affection et d'humanité. Et quoi de plus humain que le désir ? Les seuls créatures au monde qui utilisaient le sexe pour autre chose que la reproduction.
Il dut se faire violence pour ne pas agir quand elle posa son front contre le sien et pour retenir un brusque mouvement de recul quand elle lui adressa enfin la parole. A quoi jouait-elle ? Avait-elle seulement conscience de ce qu'il ressentait en ce moment, du trouble qui l'avait assailli ? Le souffle court, Logan restait immobile, hésitant, son front collé contre celui d'Arielle, leurs visages si proches qu'il pouvait sentir le souffle de sa respiration sur sa peau fatiguée. Il arrivait à peine à croire ce qu'il venait d'entendre, imaginant une seconde qu'il s'agissait d'une hallucination causée par la faim, la soif, l'enfermement, ses propres envies... Était-elle sûre de ce qu'elle venait de dire ? La situation était si particulière, le moment si intense. Aucun d'eux n'avaient les idées claires, ça c'était certain. Mais jusqu'à quel point, exactement ? Suffisamment pour proposer de corrompre leur si belle amitié qui n'avait connue aucune ambiguïté jusque là. Suffisamment pour qu'il envisage de vraiment le faire. Ils n'avaient rien de plus à perdre, de toute façon.
Après quelques secondes d'hésitation, qui semblèrent plutôt des heures au brun, il attrapa le visage de la jeune femme entre ses mains et plongea sur ses lèvres. Il en avait envie, aucune raison de tergiverser plus longtemps. Elle pouvait toujours lui remettre les pendules à l'heure s'il avait fait fausse route, mais il était certain qu'elle n'en ferait rien. D'une main, il alla se perdre dans la chevelure rousse, tirant légèrement dessus, tandis que son autre bras s'enroulait autour de sa taille pour la coller contre lui. Finir en beauté, c'était ce qu'elle avait suggéré et c'était ce qu'il comptait lui offrir. Il abandonna à regret ses lèvres le temps de passer un bras sous ses genoux et de la déposer sur le sol, à côté de lui. Puis, il se redressa à son tour et se tourna vers elle. Rapprochant son visage de celui de la jeune femme, Logan s'arrêta avant de se laisser aller à l'embrasser à nouveau. D'un regard fiévreux, il jaugea les réactions qu'elle lui offrait, puis embrassa lentement sa mâchoire, remontant jusqu'à son oreille.
« Pas de regrets? » murmura-t-il en stoppant sa course, cherchant une confirmation avant d'aller trop loin. Il était encore temps de faire marche arrière, de reprendre ses esprits et de sauver plutôt leurs vies.
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Jeu 12 Nov 2015 - 15:09
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Ven 13 Nov 2015 - 4:49
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Ven 13 Nov 2015 - 11:21
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Lun 16 Nov 2015 - 6:23
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Jeu 19 Nov 2015 - 4:53
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Sam 21 Nov 2015 - 12:42
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Mer 25 Nov 2015 - 15:21
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Jeu 3 Déc 2015 - 0:27
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Sujet: Re: coincés dans le grenier! [pv Logan] Lun 11 Jan 2016 - 6:40
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