Atlanta. Je n'aimais pas du tout ce coin. Depuis que nous étions arrivés ici, j'avais eu que des emmerdes. Entre mes crises à cause de mon cancer, à cause de cette fichue blessure que je venais de me faire, peu de temps après. Ouais, nous nous étions séparés, nous trois. Toi, tu étais parti seule dans une direction, étant convaincus qu'il y avait de l'eau à l'Ouest et moi, j'avais donc pris la route avec Tristan pour trouver des vivres dans un petit hameau à quelques kilomètres . Mais nous avions été plus longtemps séparés que prévue, puisque j'avais donc eu ce petit accident mais que nous avions du vite fuir de cet endroit, qui s'avérait être habité. Tristan avait tué donc forcément, on avait dû se dépêcher de prendre la poudre d'escampette si on ne voulait pas mourir nous aussi.

Heureusement, nous avions réussi à nous retrouver. Je te savais débrouillarde, mais c'est vrai que c'était un coup de chance , si nous nous étions retrouver proche de la rivière. Bon, j'étais quand même soulagé que le destin se soit un minimum sympa avec nous. Nous avions donc repris la route vers l'Est, sans vraiment avoir de point précis. Mais ce n'était pas trop mon sujet de préoccupation, car plus je venais à marcher, plus j'avais mal. Quand nous nous étions arrêtés dans la nuit, j'avais remarqué que ma plaie, c'était infecté, j'espérais vraiment que ce n'était pas le tétanos, car vu l'état du piège j'étais a peut prêt sur qu'il y avait plus de bactérie que n'importe où. Du coup je commençais réellement à défaillir. Il me fallait un antibiotique ou une injection...Déjà que j'étais faible d'ordinaire, là, c'était guère mieux. Je n'arrivais même plus à poser le pied au sol, et c'était même Tristan qui devait me soutenir pour avancer, quelle poisse.

Nous étions arrivés dans un petit village, non pas sans soucis. Une horde nous fonçait droit dessus. Il nous fallait trouver un endroit ou se cacher et par chance, en entrant dans ce qui ressemblait être autrefois à une boutique d'armes, tu avais trouvé un bunker, ce qui était parfait. Bon, en toute franchise, je ne me sentais pas bien, de me savoir sous-terre mais là..Pas le choix. Je me laisse donc choir au sol, tendant le bras vers mon sac, en sortant de l'eau. J'en bus une gorgée, tout en tendant ma jambe blessée. Je lève légèrement les yeux vers ta personne, voyant un air inquiet sur ton visage :
« Ne t'inquiète pas, vas. La vermine que je suis, va survivre encore à ça. » Lâchais-je d'un ton légèrement amusé, d'un humour qui m'étais propre. Ouais, je préférais rire de la mort, pour le moment. Je te fais alors signe de t'asseoir car je voyais que tu tournais un peu en rond. Je préfère ignorer Tristan, car après cette mésaventure, plein de doute persistait et il était terriblement pénible vis-à-vis de toi, c'était chiant. Puis, je t'avais pas parlé depuis un moment, donc c'était l'occasion pour.

« T'a pu trouver des trucs ? » Demandais-je en parlant bien sur du temps que tu avais passé seule, je n'avais pas trop aimé te savoir loin de nous, je détestais être séparé des gens qui comptaient un tant soit peu pour moi.