La prison, cet endroit clos, déprimant qui est pourtant devenu notre nouvelle maison, notre lieu sécurisé et pourtant cela reste une prison. Nous évoluons entre ces murs ou les plus grands criminel de notre Etat étaient enfermés. Combien d'assassins, de tueurs, de violeurs ont arpenté ces couloirs, dormis dans ces cellules ou nous dormons a présent.  Cette pensée ne cesse de me mettre mal à l'aise et malgré tout, je ne voudrais quitter cette prison pour rien au monde. Je ne voudrais pour rien au monde remettre ma sœur en danger dans ce monde de morts.
Pourtant, la prison n'est pas un bâtiment aux fournitures illimités, nous avons besoin de nourriture, de médicaments, de choses diverses et varié pour améliorer notre vie, agrandir notre potager etc, etc... Alors aujourd'hui, une mission de ravitaillement avait organisée. Tout ce faisait sur la base du volontariat bien évidemment, après tout ceux qui sortirai risqueraient leur vie et on ne pouvait forcer une personne à faire cela.
Autant vous dire que Félicia me hais depuis que je me suis moi même portée volontaire. Elle craint de ne plus jamais me revoir, elle m'accuse de l'abandonner, mais je ne peux plus rester dans cet environnement. J'ai besoin d'air, j'ai besoin de me rappeler qu'au delà de ces murs le danger existe, qu'il y a une raison pour laquelle nous restons dans un lieu aussi sordide. C'est ainsi que depuis hier soir Félicia refuse de m'adresser la parole. Bien sur, cela me brise le cœur mais que puis je faire pour qu'elle comprenne ? Rien, je le sais. Pourtant, en quittant notre cellule ce matin, je ne pu m’empêcher de lui poser un baiser dans les cheveux, lui rappelant combien je l'aime avant de rejoindre la porte de sortie, profitant du temps de marche pour attacher rapidement mes long cheveux roux en une longue queue de cheval. Pourvu que Bradley se souvienne de sa promesse.

La porte passée, je me retrouvé face à une autre rousse que je connaissais de par notre travail commun à l'infirmerie. A croire que toutes les rousses survivante du pays avaient décidé de rejoindre cette prison. Je  la saluais d'un geste de la main, attendant que nous rejoigne les trois dernier membres de notre expédition en devenir.

Trois, c'était le nombre que os étions pour partir dans cette aventure, dans cette mission qui risquait de nous coûter la vie dans le pire des cas, qui nous permettait de nous nourrir un peu mieux et de soigner également dans le meilleur des cas.
J'aimais l'idée de cette sortie, c'était quelque chose qui me plaisait particulièrement autant pour le goût de l'aventure que le reste, même si je devais bien avouer que le goût de l'aventure faisait grandement partie de la chose. Pour cela, j'avais donc la chance d'être accompagné de Melissandre, jolie rousse qui travaillait avec moi dans l'infirmerie et Spencer, un mec plutôt sympa, assez drôle même, mais sa femme...Si il y en bien une qui aurai mieux fait de se faire bouffer et déambuler à la recherche de chair fraîche c'est elle ! La prison n'est pas assez bien, la nourriture non plus, les vêtements, la cellule et tout le reste ! Si elle est pas contente qu'elle se tire et nous laisse Spencer !
Bref, là n'est pas la question. Aux premières heures du jour nous étions prêt, dans la rosée du matin se levant à peine des pelouses du domaine, dans les grognements intempestifs de ceux qui n'ont pas réussi à survivre, j'attendais. Qui ? Je ne sais pas vraiment qui devait nous rejoindre encore, mais je voulais partir maintenant ! Je voulais rentrer au plus vite pour Félicia et attendre comme une idiote par ici n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour commencer.

« Plus que prête à partir ! On attend qui là ? Je croyais qu'on devait partir à l'aube ! »

Oui la patience n'est pas mon fort, mais la ponctualité 'est important pour moi ! Déjà autrefois, je détestais lorsque les patients arrivaient en retard à leurs rendez vous, tout comme pas mal de garçon d'ailleurs...les quelques rencards que j'ai eu ayant eu le malheur d'arriver en retard ont très vite dégagé ! D'ailleurs si ça ne tenait qu'a moi on partirai à trois sans attendre les autres !

MISSION #1 : CHERCHER DE LA NOURRITURE FT. Arielle Campbell, Daryl Dixon, Spencer W. Morrow et Hanna Bellerin

Les crinière de feu sont de sorti pour une mission ensemble c'est ce que j'aurais pu me dire en voyant la jeune femme qui travailler avec moi me rejoignis elle me salua de la main chose que je fit tout aussi c'est la moindre des politesse. Nous attention encore un peu alors qu'un jeune homme nous rejoignis j'adressais un sourire comme toujours en même temps, je ne pense pas qu'il y ait de la place pour les larmes en ce moment même alors, pourquoi ne pas mettre un peu de douceur dans ce monde de brute. Celui-ci demanda si nous étions prête à partir et ce fut Arielle qui répondit que nous l'étions. Oui, nous l'étions et j'acquiesça simplement de la tête parce qu'il n'y avait rien à rajouter de plus de toute façon. Il est vrai que nous étions en train de perdre du temps et c'est ce que ma collège fit remarquer, je laissa un soupir sortir d'entre mes lèvres. -Ils nous manquent encore des personnes non ? A moins que l'on ne parte tous les trois... Je laissais un petit rire cristallin sortir d'entre mes lèvres à la suite de ma phrase, partir tous les trois, certes pourquoi pas mais, peu être un peu trop dangereux ? A la limite pas vraiment si nous sommes déjà là tous les trois c'est que nous savons nous battre et puis deux infirmières en valent mieux qu'une. -Sinon pour ceux qui ne me connaissent pas je me nomme Mélissandre Jackson ! Si il fallait attendre que les gens arrivent au comptent goutte autant commencer à se présenter aux inconnus en l’occurrence au jeune homme que je ne connaissais pas encore.

Code by Joy

Hors Rp:

Cinq, nous étions enfin cinq à nous trouver à la porte de la prison, attendant patiemment de pouvoir partir. Le mot patiemment,n'est peut être pas des plus approprié certes, puisque les un comme les autres ne désirions que partir de ce lieu pour faire ce qu'on nous demander et revenir à notre lieu de vie, en sécurité, là ou nos proches nous attendent.
J'avais déjà reconnu Mélissandre, la doctoresse avec qui je travaille à l'infirmerie, une femme gentille et douce que j’appréciais pour le peu que je la connaissais, ainsi que Spencer, un homme gentil et intéressant si on oubliais quelque peu sa femme, quant aux autres...Hanna, une fille sympa que j'avais rencontré une fois à l’extérieur et Daryl. Le fameux Daryl, c'était un mec sympa à ce que j'avais compris, un peu bourru sur les bords, mais en qui on pouvait avoir confiance. Ce dont j'avais du mal à croire puisqu'il avait la tête d'un repris de justice pédophile, mais dans ce monde étrange, il fallait tenter de faire confiance non ? Néanmoins lorsqu'il émis l'hypothèse que l'on ne savait pas se battre, je me suis sentie...Vexée, blessée par cette question.

« Tu nous prend pour qui Daryl ? On a pas survécu à l’extérieur par la volonté du saint esprit ! Si on est toujours vivant c'est qu'on sais se battre et survivre ! Donc pose pas de questions à la con et allons y ! »

Soupirant lourdement, agacée tant par l'attente que par la remise en cause de mes capacités de combat, je remarquais à peine la question de Mélissandre, mais je remarquais parfaitement la moto garée pres des voitures.

« Je veux bien monter avec celui qui conduit la moto si on la prend ! »

Bon, j'avais une fois de plus ouvert ma grande gueule quand il ne fallait pas. Bon point, mauvais point, je ne savais pas vraiment, mais au vu de la gueule de Daryl et de sa réponse, j'avais fait mouche. Malgré cela, sa réponse m'agaçait. Sa survie, son groupe, lui et son groupe, son groupe et toute personne qui n'est pas du groupe original peut crever car le plus important est le groupe.
Ça me met les nerfs en pelote, c'est quoi cette façon de penser ? C'est quoi cette façon de parler aux gens, de les juger comme des négligeables, des moins que rien tout juste bon à servir de larbin pour le groupe, faire la bouffe, le ménage et tout le reste pendant qu'ils jouent les super héro à courir partout. Bref, je n'appréciais pas sa réponse et en cela il baissait dans mon estime tout comme l'avait fait ce Rick qui semblait nous tolérer mais pas nous accepter.

Le laissant ainsi se la jouer chef de meute et rejoindre sa moto, j'étais au final heureuse de ne pas monter à l'arrière de ce personnage fort peu amène. Mélissandre semblait par ailleurs avoir également remarquer la délicatesse de ce Daryl, ce qui m'aidais à me dire que je n'étais pas folle et ne venait pas à me faire des films paranoïaque à la con. Mais qu'importe, la mission se déroulerais comme il le faut, je lui montrerais que je sais me battre avec ma faucille, me défendre par moi même, après tout j'avais survécus seule avec cinq gamines et si il voulais me virer, qu'il me vire, il vaux parfois mieux être seul que mal accompagné.

La mission prend le départ. Un dernier regard sur la prison, un baiser silencieux envoyé a travers les murs jusqu'à Félicia et je monte dans le camion non loin de Spencer, je voulais que cela se termine vite.

La route encore est toujours, tel un immense serpent d'asphalte glissant, serpentant sous les roues du véhicule. Le paysage est affreux, horrible. Carcasses de voiture en lesquels les traces de sang, laisse présumé du sort de leurs anciens propriétaire, cadavres séché, putréfié, par le vent et le soleil et bien sur, les rôdeurs. Cela aurait été bien trop beau de s'imaginer ne pas voir leur carcasse pourrissante, entendre leur râle gutturale, vestige de cordes vocales depuis longtemps attaqué par la moisissure.

Un léger soupire me prend, comme des regrets pour ce monde. Pour ces gens qui avaient une vie, un avenir, des personnes qui les aimaient et aujourd'hui, que sont ils ? cadavres ambulants et immonde. Il nous fallut un certain temps de route pour parvenir finalement à une partie habitable du comté, un lieu ou les personnes vivaient autrefois et ou, il semblerait que certain aient tentés de survivre. Comment le savions nous ? Le sang séché sur les routes, les traces de mains ensanglantés et les rôdeurs bien sur. La question se posait de savoir si il y avait ou non intérêt à s’arrêter et chercher des fournitures dans ce lieu de mort et de sang. Spencer semblait penser que oui, mais les autres et notamment Daryl non. Quoiqu'on puisse dire de Daryl, je n'étais pas au point d’être mauvaise jusqu'à le contredire pour tout et n'importe quoi.

"Je pense que Daryl à raison. C'est une impasse, si ils nous surpassent en nombre on sera baisé. On devrais reprendre notre route, chercher autre chose et..prier pour les âmes de ces malheureux..."