Sujet: Je suis désolé...| LIBRE Mer 7 Oct 2015 - 17:06
Please forgive me
Je pense que j’avais marché pendant des jours avant d’atteindre finalement une destination que me semblait potable pour dormir. Si les marcheurs peuplaient principalement les stationnement et les bâtisses où de leurs vivant ils seraient partie en panique pour y survivre, ils n’approchaient heureusement pas ou très peu les vieilles routes. Devant moi se trouvait une pancarte qui indiquait ‘Atlanta dans 150km’, mais je n’avais aucune intention d’approcher la grande ville, je n’étais pas non plus suicidaire. À la place je tournais pour longer celle qui menait vers la prison, là où j’avais vue des voitures rouler depuis quelques jours, les traces de pneu étaient encore apparent sur le sol qui comportait plus de sable que de route maintenant qu’il n’était pas entretenu. Il y avait moins de marcheur par là, du moins pas autant que j’en avais rencontré en longeant les routes principales, ici c’était presque serein. On entendait les oiseaux chanter, je ne les avaient pas entendu depuis un bail, ou peut-être n’y portais-je pas attention. Mes pas s’arrêtèrent quand j’entendis au loin un moteur gronder, je voulais les observer, mais certainement ne pas l’être à mon tour.
Je me mettais donc à courir vers la forêt pour m’y cacher, heureusement que les arbres étaient en grand nombre, je pu facilement me glisser derrière un tronc pour entendre le moteur s’éloigner. Le silence redevint maitre des lieux, même pas un seul gémissement de marcheur à des milles à la ronde, comme je vous dis le vrai paradis. Reprenant mon souffle, main contre ma poitrine, j’attendais que mon cœur arrête de se débattre. J’avais peur des gens, les vivants, depuis mes mauvaises expériences avec certains d’entre eux. Autant que cela me rendrait heureux d’en apercevoir, je n’osais jamais les approcher, j’observais. Il m’était arrivé de me pencher sur un arbre pour écouter leur discussions, ils semblaient si terre à terre, j’hésitais à l’idée même d’aller les rencontrer. Puis je me rappelais ce que cela m’avait donner par le passé, ce que eux avaient dû aussi subir de leur côté, nous ne ferions pas bon ménage. J’étais un chien de ruel, un vagabond, je ne méritais plus ma place parmi les vivants vue comment la majorité avait décidé de vivre. Alors je ne faisais que regarder, voir où ils allaient et j’avais fini par découvrir l’endroit. C’était une prison, quoi de plus sécuritaire, sauf que l’endroit était supposé empêcher de sortir et non d’entrée. Jusqu’où irait leur protection? Ce n’était pas à moi de poser les questions, de réfléchir pour eux, non moi je n’étais qu’un étranger qui observait et contemplait avec des yeux de gamins cette maison au loin. Leur chez soit. Eux ils en avaient un.
Un soupire, mon cœur c’était enfin calmé, je pouvais reprendre ma route. Cette fois pourtant je m’éloignais de la prison, ils étaient réveillés et donc aux aguets. Je ne voulais pas risquer d’être pris non loin, qui sait ce qu’ils pourraient me faire ou même pensé que je ferais. Je n’étais pas méchant, mais ça ils ne le savaient pas. Je marchais donc dans la forêt, faisant attention à ne pas attirer l’attention de quiconque, n’ayant certainement pas envie de me prendre une horde sauvage de marcheur en plein visage. Puis à la longue de marcher j’arrivais près d’un centre commercial. Il devait être midi, non loin en tout cas, le soleil plongeait dans toute sa splendeur sur l’énorme bâtisse qui tenait encore debout. Il n’y avait pas trop de marcheur dans le stationnement, peut-être une dizaine, mais vue qu’ils étaient largement dispersé l’endroit serait sûrement sûr pour dormir. Il suffisait d’entrer et de monter sur le toit, un jeu d’enfant, sauf si la porte était verrouillée.
Je me lançais donc dans le stationnement, tenant mon couteau de chasse dans la main, marchant vers une des portes de boutique qui entourait l’énorme bâtisse. À mon étonnement, aucun marcheur ne vint dans ma direction, ils étaient tous occupés à se rendre vers un bon repas fraîchement mort. Un animal, je ne pourrais vous dire lequel, il n’était pas distinctif derrière la marcheuse qui lui avait ouvert les entrailles. J’entrais facilement, la porte étant ouverte vers une des boutiques de vêtement, mais cela m’inquiétais. Qui disait facilité disait aussi problème. Silencieux, je me penchais doucement entre les colonnes de vêtements toujours là, attendant que quelqu’un revienne un jour les acheter. J’entendis un ou deux gémissements, mais ils étaient loin, ou alors ce n’était qu’un écho de ce qui m’attendait. Je tentais de ne pas respirer trop fort, j’allais sortir, ce serait une meilleure idée que de continuer. La surprise ne serait certainement pas agréable, qui sait combien ils étaient, j’avais été stupide d’ainsi continuer à avancer dans le magasin. En reculant j’entendis un crie provenant de la bâtisse, aigue, une fille de toute évidence. C’est là qu’ils commençaient à se plaindre, une dizaine tout au plus, le son s’éloignant doucement vers celle qui criait encore et encore. J’aurais voulu lui dire de la fermer, qu’elle allait mourir si elle continuait, mais c’était plus fort que moi…je devais aller l’aider!
Me relevant je sortie de la boutique et suivait le son comme le faisait déjà les marcheurs, bien qu’eux ne courraient pas. Je montais l’escalier roulant qui ne bougeait plus depuis longtemps déjà à une vitesse dont je ne me reconnaissais pas avant d’arriver au deuxième étage. Je pris à gauche, courant vers le son et c’est là que je pu apercevoir un marcheur la dévorer.
« aide moi….je t’en supplie… » criait-elle à tout poumon en m’apercevant, mais je la regardais de haut en bas. Tout ce que je pouvais faire c’était abréger ses souffrances, mais je ne pouvais pas le faire, je n’en avais pas la force. On est pas tous des héros. Me reculant, je secouais la tête, mais elle criait de plus belle suppliant que je ne la laisse pas ainsi. Je partais pourtant, au sens contraire des marcheurs, rentrant dans une des boutiques pour enfant en allant me cacher derrière le comptoir.
Je suis désolé, pensais-je, tellement désolé. Oui, car j’étais trop mauviette pour l’aider, ne serait-ce que pour l’empêcher de souffrir. Caché, je restais silencieux, j’attendais juste que les gémissements cessent enfin.
(c) AMIANTE
WELCOME TO THE HELL
Michonne Reyes
MESSAGES : 262 ARRIVÉ : 07/10/2015
Sujet: Re: Je suis désolé...| LIBRE Lun 12 Oct 2015 - 9:37
Depuis qu'elle avait rejoint le groupe de Rick à la prison, on pouvait dire que la survie s'avérait beaucoup plus intéressante pour Michonne. Les dernières péripéties à Woodsburry l'avait légèrement secouée, la laissant même sous un stress constant de voir le gouverneur se pointer soit à la prison - ou même lorsqu'elle partait en mission - seul ou en groupe, peu importe, elle l'imaginait derrière chaque arbre. C'est pourquoi la noire préférait garder son arme à portée de main et restait toujours sur la défensive. Ce matin-là, la femme décida de quitter la prison en solitaire. Pour se défendre, Michonne s'avérait être une vrai bête. Son katana qu'elle conservait et trainait à son dos l'amenait à éliminer une grande quantité de rôdeur très rapidement, donc seule, elle savait survivre sans se faire mordre. Les rôdeurs étaient d'horribles créatures qu'il ne fallait pas sous-estimée, bien que intelligente comme elle l'était, la combattante les analysait depuis un moment. Elle développa même quelques petits trucs pour passer inaperçu. N'oublions pas son conjoint et son frère qu'elle traina un moment attachée à elle pour ne pas être surpris les rôdeurs la voisinant. Sans doute que Reyes avait survécu un bon moment seul uniquement par leur faute, donc si elle en voyait l'occasion, elle se trouvait des rôdeurs et se déplaçait avec eux, sauf qu'en ce moment, la survivante préféra quitter la prison en solitaire, sans accompagnateur autant humain que zombie. Elle souhaitait trouver quelques vives, peut-être même de la nourriture ou fournitures pour bébés et tout ce qu'elle pourrait ramener dans un sac à dos. Cela faisait une bonne heure qu'elle avoisinait les boisés pour rejoindre le centre-ville. Michonne élimina une bonne quinzaine de rôdeur dans les bois et continua sa quête à l'intérieur de la ville. Une fois face à un centre commercial où un groupe de morts-vivants s'acharnait sur le cadavre d'un animal, Michonne Reyes entra à l'arrière de la batisse et commença à faire le tour des magasins pour trouver quelque chose d'intéressant. Jusqu'à présent, elle avait ramassé quelques tubes de dentifrices, des aspirines et d'autres médicaments dont elle ne connaissait pas l'usage, une boîte de chocolat en barres. Ainsi, la femme sursauta en attendant le cri strident d'une femme au loin. Replaçant rapidement son sac à son dos et son sabre dans les mains, la noire s'accourut rapidement jusqu'à la provenance du bruit. Sur les lieux, il n'y avait plus personne qu'une femme en train de baigner dans son sang inconsciente ainsi que quatre rôdeurs, malheureusement, c'était trop tard, mais Michonne ne laisserait certainement pas ces bêtes en vie. Elle leva son arme fit quelques mouvements à l'horizontale vers l'avant tranchant le cou du premier, la moitié du corps du second et préféra y aller avec le haut du crâne jusqu'au bout pour les deux dernières. Une lisière de sang lui explosa au visage, mais Michonne s'en fichait. Elle déposa son sac au sol, passa une main sur son front pour y retirer le sang, fixant ensuite le cadavre de la pauvre innocente au sol. C'est sans réfléchir qu'elle lui trancha la tête à son tour.
WELCOME TO THE HELL
Rooney A. Grimes
MESSAGES : 723 ARRIVÉ : 01/10/2015
Sujet: Re: Je suis désolé...| LIBRE Dim 6 Déc 2015 - 12:17
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